Par ALHADJ GARONDE DJARMA
Après le général Ahmat Yaya, le général Oumar Bourkou, le maire Mahamat Zene Bada, c’est le tour du ministre Abderamane Koko qui est sur la ligne de mire de la justice. Demain à qui le tour? Un sultan, un chef de l’Etat ne sont pas des citoyens ordinaires dire que « j’ai sa confiance » c’est faire preuve de naïveté infantile. Ces personnalités qui sont au dessus de nous ont des prérogatives qu’elles appliquent à la lettre si vous commettez une faute. Pour étayer je cite deux cas :
En date du 30 janvier 1912, dans son palais d’Abéché le sultan Acyl raconte comment il a castré Oual Touss Aguid Salamat. Alors qu’il se trouvait à Dabbaba, Oual Touss avait eu des rapports avec une Méram, sa femme. Par cet acte, Oual Touss perdait le respect de son maître donc il avait l’audace de porter les habits. Un jour acyl envoyait Oual Touss en mission de razzia des moutons aussitôt après le départ de ce dernier une jeune esclave vient rapporter à acyl que la Méram en question a remis à son prétendu amant des cartouches de fusil Remington en lui conseillant de ne plus revenir ; Suite à cette affaire acyl ordonne son arrestation. On l’amène devant Acyl et ses notables. Elle est appelée. C’est moi qui suis ton mari, tu as le choix désormais entre ton amant et moi. On tend un voile dans le fond de la case, un forgeron arrive avec des fers. Tandis que les libations reprennent, Oual Touss perd sa virilité, son appétit sexuel n’existe plus.
Un second cas est le suivant. ......lire le texte intégral dans Alwihda actualité du 17 février 2010