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Tchad : La Loi Anti-terroriste, anticonstitutionnelle ? La CPDC voit rouge et rejette le projet (Opposition)


Alwihda Info | Par - 27 Juillet 2015


Selon le député et porte parole de ladite coordination, Ali Gabriel Gollor, "avec la vague des attentats qui ont infligés à nos populations innocentes, d'énormes pertes en vies humaines et en matériels, le MPS a trouvé l'occasion de régler des comptes politiques avec l'opposition", Allégation d'une certaine connotation politique probablement peu mesurée ou instrumentalisation du débat portant sur le projet de loi antiterroriste, le député poursuit et ajoute plus loin que le projet de loi serait "anticonstitutionnelle" et donc de façon logique illégitime alors même que ce même projet devrais être introduit à l'Assemblée Nationale, cette semaine pour son adoption.


Alors que le PLD a tenu une conférence de presse dans son siège, animée par les membres de la Coordination des Partis Politiques pour la Défense de la Constitution (CPDC).
Les sujets portant sur la crise sociale, le fossé creusé d'avantage entre l'Opposition et le gouvernement sur le processus électoral tout comme la situation sécuritaire du pays lié aux derniers évènements terroristes ont été débattus.
Selon le député et porte parole de ladite coordination, Ali Gabriel Gollor, "avec la vague des attentats qui ont infligés à nos populations innocentes, d'énormes pertes en vies humaines et en matériels, le MPS a trouvé l'occasion de régler des comptes politiques avec l'opposition", Allégation d'une certaine connotation politique probablement peu mesurée ou instrumentalisation du débat portant sur le projet de loi antiterroriste, le député poursuit et ajoute plus loin que le projet de loi serait "anti-constitutionnelle" et donc de façon logique illégitime alors même que ce même projet devrais être introduit à l'Assemblée Nationale, cette semaine pour son adoption.

L'opposition serait donc favorable à l'incrimination d'une telle loi si elle parvient et ce qui est fort probable à être adopté par un consensus politique de la majorité parlementaire.
Elle regretterait donc qu'un tel sujet "hautement sérieux" relatif au Projet de loi, ne puisse attirer l'attention de l'opinion publique et nationale.

"Cette loi liberticide nous demandes de faire un choix entre la liberté et la sécurité", dit le député et dans son article 3, le projet portant sur la répression du terrorisme énonce que « au sens de la présente loi, on entend par terrorisme, l’ensemble d’actes de menaces (attentats, prises d’otages, etc.) commis par une organisation pour créer un climat d’insécurité, exercer un chantage sur un gouvernement ou satisfaire une haine à l’égard d’une communauté, d’un pays, d’un système ».
 
Le porte parole de l'Opposition en vient ainsi à affirmer que cette loi une fois adoptée, permettrait au gouvernement de réprimer "toute menace" dépourvue de toute intention d'attentas ou prise d'otages, qu'il estimerait comme un trouble à l'ordre public.

L'Opposition s'insurge contre ce texte en affirmant que les libertés collectives pourraient être "réprimées" en vertu de certaines autres dispositions du projets de loi. 

Pour PODDI DJIME BICHARA, porte-parole adjoint de la CPDC et président du parti CSOT, le gouvernement veut à travers ce projet de loi, "museler" l’opposition politique et la société civile pour le tenir au silence face aux prochaines échéances électorales car « ce n’est pas le moment pour divertir les gens avec une loi aussi liberticide » dit-il.
Le porte-parole conclut que la CPDC rejette catégoriquement ce projet de loi et demande au gouvernement de la retirer simplement à l’assemblée nationale.
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