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Tchad : La pression s'accentue sur les forces de l'ordre, accusés de négligence


Alwihda Info | Par Aldjim Banyo Martial - 17 Juin 2015


Pendant que les individus traversent frauduleusement la frontière, les forces de l'ordre sont assis tranquillement, soit au bureau entrain d'attendre que les passagers se présentent, soit sous les arbres.


Aldjim Banyo Martial, étudiant Tchadien au Cameroun.

Aldjim Banyo Martial
Aldjim Banyo Martial
Les frontières Tchado-Camerounaises sont mal surveillées, notamment dans la zone frontalière de KOUTERE, situé à 120km de Moundou que j'emprunte souvent, on peut y observer des individus à pied, traverser la frontière comme leur chambre-salon. Les forces de l'ordre ne s'en prennent qu'aux véhicules, pourtant, le danger peut provenir de n'importe où car "à force de privilégier la menace du lion, on fini par se faire mordre par un serpent, pourtant fatal lui aussi", et personne n'est là pour contraindre les voyageurs à procéder à un contrôle des pièces d'identités au poste de gendarmerie. De tout ce qui précède, je suggère le renforcement de la sécurité frontalière.

Pendant que les individus traversent frauduleusement la frontière, les forces de l'ordre sont assis tranquillement, soit au bureau entrain d'attendre que les passagers se présentent, soit sous les arbres.

Pour palier a ces problèmes, ces derniers doivent être plus actifs comme les vaillants soldats qu'on observe autour de la présidence de la République afin d'empêcher que les personnes dangereuses puissent entrer au Tchad, car, "prévenir vaut mieux que guérir". Un adage ngambaye ajoute donc, "empêche à l'éléphant de pénétrer dans ton champ puisque s'il y entre, il fera beaucoup de dégâts le temps que tu te déploie pour le chasser de là".



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)