TCHAD

Tchad : Les étudiants démentent être manipulés « par certains hommes politiques »


Alwihda Info | Par - 11 Octobre 2011



Le « porte-parole » des étudiants s’est exprimé lors d’un point de presse et à apporter plusieurs éclaircissements sur la situation qui s’enlise depuis une semaine à l’Université de N’Djamena.
Les étudiants représentés par le secrétaire général de l’Union Nationale des Etudiants Tchadiens (UNET) pointent le Ministère de l’Enseignement Supérieur et le Rectorat d’entretenir « un flou au sujet de la bourse restante –Six (6) mois- au titre de l’année académique 2010-2011 ».
Les allégations du ministre de la formation professionnelle, des arts et métiers, M. Dayang Menwa Enoch sont « mensongères, indignes, ignorantes et éhontées » en traitant de simples individus qui veulent  mettre en péril la vie des paisibles citoyens.
L’UNET met « a défi les autorités de tutelle de publier les états sur la base desquels cette bourse a été payée » tout en rappelant que certains étudiants n’ont plus le statut de boursier après avoir fini leur cycle.
La revendication est « toujours très mal interprétée par certaines autorités, qui, malgré leur incompétence notoirement affichée, n’ont pour seule intention que de barrer la route à cette jeunesse qui ne réclame que le minimum de ses droits ».
« Nous avons cru qu’avec les promesses tenues par le président de la République, les choses iraient mieux à l’Université de N’Djamena. Malheureusement, c’est le contraire qui se produit ».
De même pour le Premier Ministre qui a « promis résoudre la question de la bourse en soixante et douze (72) heures à compter du mardi 4 au jeudi 6 octobre 2011 », une « tromperie » selon les propos du Secrétaire Général.
Les étudiants ne sont pas « manipulés par certains hommes politiques », c’est ce que démentent les étudiants, tout en voulant que cessent ces accusations. « Nous sommes assez murs et nous discernons clairement nos droits et devoirs. Nous n’accepterons jamais de passer pour des boucs émissaires ».
L’UNET réclame l’arrêt « des traques policières à l’endroit des étudiants », de la « prise en otage des locaux » des facultés « car, ce genre de traitement ne relève plus d’un Etat de droit tel que prôné par les plus hautes autorités » et de la réouverture des trois facultés fermés, ajoutant que le recteur Malloum Soultan est « l’un des premiers responsables du dysfonctionnement criard à l’Université de N’Djamena ».
« Le premier étudiant ira à Toukra que quand le dernier sera prêt à y aller pour éviter d’interférer avec maçons, manœuvres et autres dans un chantier en pleine activité », une réponse au projet de délocaliser une partie de la faculté d’Ardep-Djoumal.
L’UNET demande le blanchissement de l’année académique 2010-2011 pour « retrouver le cycle normal et régulier à l’instar d’autres universités du Tchad » ainsi que « la libération immédiate des étudiants arrêtés le 7 octobre dernier ». Le Président de la République est appelé à « s’investir personnellement pour résoudre définitivement la question de la bourse ».
 
 

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