Menu
Tchad : "c'est l'accumulation des frustrations qui amène les rébellions" (député)
Le député Madtoingué Benelngar a exigé vendredi un changement de comportement des forces de défense et de sécurité et a suggéré des formations sur le respect des droits des citoyens.
"Il faut que les militaires comprennent que c'est les civils qui les habillent, leurs donnent des chaussures, des treillis, des bérets. C'est le contribuable tchadien qui donne tout ça, plus les armes, pour qu'ils assurent la sécurité des civils. Ils ne peuvent pas ne pas respecter les civils. Il leur faut dans leurs casernes une petite éducation de droit civil. Ce n'est pas sérieux", s'est insurgé le député lors des débats à l'assemblée nationale sur le programme politique du gouvernement de transition.
"Quand on voit un homme en treillis, on doit avoir confiance. Pourquoi chez nous c'est le contraire ? Arrêtons. Il faut leur inculquer les notions civiques pour qu'ils changent, ou sinon un jour nous allons choisir les policiers qui sont bons et le reste, on ne veut plus de l'armée. L'armée est budgétivore. Elle fait notre fierté mais elle nous manque de respect. Ça, il faut y mettre fin", a affirmé le député fédéraliste Madtoingué Benelngar.
Le député a mis en garde contre l'accumulation des frustrations : "Ce sont des ingrédients de discorde, de frustration. Les rébellions que nous avons sur nos frontières, c'est l'accumulation des frustrations qui amènent les rébellions parce qu'en face, il n'y a pas un dialogue, il n'y a pas un répondant. Tant qu'on ne communique pas pour que je te dise ce que j'ai au cœur parce que tu n'est pas disposé à m'écouter, qu'est-ce que je deviens ? je repars pour prendre les armes. Et comme des fois on le dit, je ne suis pas venu par tel billet, donc je vais essayer, le même billet qui t'a amené va m'amener. Ça détruit le tissu social, ça empêche que nous puissions vivre dans l'harmonie".
Il a exhorté le Premier ministre à traduire en actes son programme politique : "Je demande à ce que tout le bon discours que vous venez de faire, l'applicabilité doit être de rigueur Monsieur le Premier ministre".
"Il faut que les militaires comprennent que c'est les civils qui les habillent, leurs donnent des chaussures, des treillis, des bérets. C'est le contribuable tchadien qui donne tout ça, plus les armes, pour qu'ils assurent la sécurité des civils. Ils ne peuvent pas ne pas respecter les civils. Il leur faut dans leurs casernes une petite éducation de droit civil. Ce n'est pas sérieux", s'est insurgé le député lors des débats à l'assemblée nationale sur le programme politique du gouvernement de transition.
"Quand on voit un homme en treillis, on doit avoir confiance. Pourquoi chez nous c'est le contraire ? Arrêtons. Il faut leur inculquer les notions civiques pour qu'ils changent, ou sinon un jour nous allons choisir les policiers qui sont bons et le reste, on ne veut plus de l'armée. L'armée est budgétivore. Elle fait notre fierté mais elle nous manque de respect. Ça, il faut y mettre fin", a affirmé le député fédéraliste Madtoingué Benelngar.
Le député a mis en garde contre l'accumulation des frustrations : "Ce sont des ingrédients de discorde, de frustration. Les rébellions que nous avons sur nos frontières, c'est l'accumulation des frustrations qui amènent les rébellions parce qu'en face, il n'y a pas un dialogue, il n'y a pas un répondant. Tant qu'on ne communique pas pour que je te dise ce que j'ai au cœur parce que tu n'est pas disposé à m'écouter, qu'est-ce que je deviens ? je repars pour prendre les armes. Et comme des fois on le dit, je ne suis pas venu par tel billet, donc je vais essayer, le même billet qui t'a amené va m'amener. Ça détruit le tissu social, ça empêche que nous puissions vivre dans l'harmonie".
Il a exhorté le Premier ministre à traduire en actes son programme politique : "Je demande à ce que tout le bon discours que vous venez de faire, l'applicabilité doit être de rigueur Monsieur le Premier ministre".
