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Tchad : crise à l'ENSET de Sarh, le gouverneur tranche
La ville de Sarh. Illustration © Malick Mahamat/Alwihda Info
L’École normale supérieure d’enseignement technique de Sarh (ENSET/S) ne fonctionne pas depuis quelques jours à cause d’un malentendu entre étudiants et l’administration. Un malentendu survenu à l’ENSET de Sarh serait à l’origine de l’arrêt des cours, il y a de cela quelques jours.
Le directeur général de l’ENSET de Sarh, Dr Djimako Bongo, précise que le problème est dû à la programmation des examens et le rejet d'un enseignant par les étudiants. Selon lui, cela ne relève pas de leurs prérogatives ; l’enseignant est juste programmé pour la maintenance et non pour dispenser les cours.
Du coté des étudiants, la crise que traverse actuellement l’ENSET de Sarh est considérée comme classée, mais c’est juste la programmation de l’enseignant qui a fait l’objet du mécontentement des étudiants par le passé. Et donc, son retour au sein de l’établissement n’est pas du goût de ces derniers. C’est ce que dit leur secrétaire exécutif Loukma Barak. Il a souhaité qu’il y ait un dialogue franc pour résoudre ce problème, tout en restant ferme sur leur décision selon laquelle l’enseignant reprogrammé doit s’en aller de cet établissement.
D'après Loukma Barak, il est non seulement programmé pour la maintenance comme l’a déclaré le directeur général de l’ENSET, mais aussi pour dispenser les cours.
Saisie de la situation, le gouverneur de la province du Moyen-Chari, Fougbou Djibert Younous est descendu dimanche matin à l’l’ENSET de Sarh. Après discussions et séance tenante, le gouverneur n’est pas passé par quatre chemins pour trancher le problème, en exigeant simplement le départ de l’enseignant rejeté par les étudiants.
Loukma Barak, secrétaire exécutif de l’UNET, section de l’ENSET- Sarh a exprimé au nom des étudiants les satisfactions quant à la descente du gouverneur pour la résolution de ce problème, tout en estimant que ce n’est pas une victoire sur les enseignants. Il appelle ses condisciples au calme.
Apres avoir critiqué la gestion de cette affaire par les autorités administratives provinciales, le Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) section ENSET-Sarh, déplore à travers un communiqué de presse, que la descente du gouverneur de la province du Moyen-Chari pour résoudre la crise qui y prévaut depuis le 22 février 2021, n’a pas été de leur goût du fait qu’il n'a pas d’abord écouté l’administration et le corps enseignant. Mais, qu’il est parti directement rencontrer les étudiants dans leur cantine.
Le communiqué de poursuivre que compte tenu du comportement belliqueux et méprisant affiché par les étudiants ces derniers jours face au corps enseignant et à l’administration, les enseignants réclament l’application des textes de l’École avant toute reprise des activités, notamment les dernières décisions en vigueur de la Direction Générale et les résolutions du conseil de discipline numéro 001/2020-2021 du 24 février 2021.
Par ailleurs, le SYNESCS section de l’ENSET-Sarh, informe l’opinion provinciale et nationale que l’application effective des textes de l’École sans ingérence extérieure est une condition indispensable pour la reprise des activités académiques. Le communiqué de presse porte la signature du secrétaire général du SYNECS, Section de l’ENSET-Sarh, Issa Mahamat Abdramane.
Le directeur général de l’ENSET de Sarh, Dr Djimako Bongo, précise que le problème est dû à la programmation des examens et le rejet d'un enseignant par les étudiants. Selon lui, cela ne relève pas de leurs prérogatives ; l’enseignant est juste programmé pour la maintenance et non pour dispenser les cours.
Du coté des étudiants, la crise que traverse actuellement l’ENSET de Sarh est considérée comme classée, mais c’est juste la programmation de l’enseignant qui a fait l’objet du mécontentement des étudiants par le passé. Et donc, son retour au sein de l’établissement n’est pas du goût de ces derniers. C’est ce que dit leur secrétaire exécutif Loukma Barak. Il a souhaité qu’il y ait un dialogue franc pour résoudre ce problème, tout en restant ferme sur leur décision selon laquelle l’enseignant reprogrammé doit s’en aller de cet établissement.
D'après Loukma Barak, il est non seulement programmé pour la maintenance comme l’a déclaré le directeur général de l’ENSET, mais aussi pour dispenser les cours.
Saisie de la situation, le gouverneur de la province du Moyen-Chari, Fougbou Djibert Younous est descendu dimanche matin à l’l’ENSET de Sarh. Après discussions et séance tenante, le gouverneur n’est pas passé par quatre chemins pour trancher le problème, en exigeant simplement le départ de l’enseignant rejeté par les étudiants.
Loukma Barak, secrétaire exécutif de l’UNET, section de l’ENSET- Sarh a exprimé au nom des étudiants les satisfactions quant à la descente du gouverneur pour la résolution de ce problème, tout en estimant que ce n’est pas une victoire sur les enseignants. Il appelle ses condisciples au calme.
Apres avoir critiqué la gestion de cette affaire par les autorités administratives provinciales, le Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) section ENSET-Sarh, déplore à travers un communiqué de presse, que la descente du gouverneur de la province du Moyen-Chari pour résoudre la crise qui y prévaut depuis le 22 février 2021, n’a pas été de leur goût du fait qu’il n'a pas d’abord écouté l’administration et le corps enseignant. Mais, qu’il est parti directement rencontrer les étudiants dans leur cantine.
Le communiqué de poursuivre que compte tenu du comportement belliqueux et méprisant affiché par les étudiants ces derniers jours face au corps enseignant et à l’administration, les enseignants réclament l’application des textes de l’École avant toute reprise des activités, notamment les dernières décisions en vigueur de la Direction Générale et les résolutions du conseil de discipline numéro 001/2020-2021 du 24 février 2021.
Par ailleurs, le SYNESCS section de l’ENSET-Sarh, informe l’opinion provinciale et nationale que l’application effective des textes de l’École sans ingérence extérieure est une condition indispensable pour la reprise des activités académiques. Le communiqué de presse porte la signature du secrétaire général du SYNECS, Section de l’ENSET-Sarh, Issa Mahamat Abdramane.
