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Tchad : le ministre Mahamat Ahmat Alhabo promet de mettre de l'ordre
Mahamat Ahmat Alhabo est de retour à la tête du ministère de la Justice -dans le gouvernement de transition-, 20 ans et un mois après sa démission. Il a été installé mardi dans ses fonctions par le secrétariat général du gouvernement, en remplacement de Djimet Arabi.
"La justice, comme nous le savons, est le 3ème pilier du pouvoir dans un régime démocratique, mais dès lors que le pouvoir exécutif soumet le pouvoir législatif ou le pouvoir judiciaire ou les deux à la fois, les équilibres sont rompus et la démocratie est en péril, elle est en danger", prévient Mahamat Ahmat Alhabo.
Selon lui, "la justice tchadienne, comme la plupart des services publics de l'État, est certainement atteinte par des maux graves qui minent et entravent son bon fonctionnement. La plupart des tchadiens, à tort ou à raison, disent qu'au Palais de justice, tout se négocie, se vend et s'achète. Si cela est vrai, c'est fort dommageable pour la paix et la cohésion sociale".
Mahamat Ahmat Alhabo précise qu'en sa qualité de garde des sceaux, ministre de la Justice, il n'est pas un magistrat, moins encore un juge : "Ma mission principale est de mettre en oeuvre la politique gouvernementale en matière judiciaire. Aussi, je voudrais solennellement prendre l'engagement à ne pas m'immiscer dans le travail des juges. Je ne donnerai aucune instruction en faveur de tel justiciable au détriment de tel autre. Je serai intraitable avec les magistrats ripoux. L'inspection générale doit rester éveillée, alerte pour sanctionner sévèrement les indélicatesses".
Le nouveau ministre demande aux populations, aux groupes d'influence et autres faiseurs de décisions, à ses amis et à ses parents de s'abstenir de venir à la chancellerie solliciter une quelconque faveur judiciaire. "Les juges rendent les jugements au nom du peuple et en leur intime conviction", précise-t-il.
"La justice, comme nous le savons, est le 3ème pilier du pouvoir dans un régime démocratique, mais dès lors que le pouvoir exécutif soumet le pouvoir législatif ou le pouvoir judiciaire ou les deux à la fois, les équilibres sont rompus et la démocratie est en péril, elle est en danger", prévient Mahamat Ahmat Alhabo.
Selon lui, "la justice tchadienne, comme la plupart des services publics de l'État, est certainement atteinte par des maux graves qui minent et entravent son bon fonctionnement. La plupart des tchadiens, à tort ou à raison, disent qu'au Palais de justice, tout se négocie, se vend et s'achète. Si cela est vrai, c'est fort dommageable pour la paix et la cohésion sociale".
Mahamat Ahmat Alhabo précise qu'en sa qualité de garde des sceaux, ministre de la Justice, il n'est pas un magistrat, moins encore un juge : "Ma mission principale est de mettre en oeuvre la politique gouvernementale en matière judiciaire. Aussi, je voudrais solennellement prendre l'engagement à ne pas m'immiscer dans le travail des juges. Je ne donnerai aucune instruction en faveur de tel justiciable au détriment de tel autre. Je serai intraitable avec les magistrats ripoux. L'inspection générale doit rester éveillée, alerte pour sanctionner sévèrement les indélicatesses".
Le nouveau ministre demande aux populations, aux groupes d'influence et autres faiseurs de décisions, à ses amis et à ses parents de s'abstenir de venir à la chancellerie solliciter une quelconque faveur judiciaire. "Les juges rendent les jugements au nom du peuple et en leur intime conviction", précise-t-il.
