POLITIQUE

Transition au Tchad : en 15 mois, "le CMT a essayé de faire ce qu'il pouvait faire" (USPR)


Alwihda Info | Par - 8 Aout 2022


Le parti politique Union sacrée pour la république (USPR) a animé le 7 août une conférence de presse axée sur le dialogue national inclusif, à l'occasion de son 4ème anniversaire.


Le président national du parti, François Djekombé. © Georges Lawane/Alwihda Info
Le président national du parti, François Djekombé, a souligné qu'en quatre ans, le parti a participé de manière active à la vie politique. Pour lui, le parti a vu le jour dans une période de dictature. Sa naissance vise à contribuer à la lutte que mène le peuple tchadien pour le bien-être du pays.

D'après François Djekombé, après la mort du président Idriss Deby, l'USPR -initialement catégorique- n'a pas voulu être en marge de la transition mais a souhaité être là où les décisions sont prises. Ayant constaté l'avènement du Conseil militaire de transition (CMT), le parti a estimé qu'il faut assister au processus de transition pour préparer l'après-transition. Il ne s'agit pas d'un rétropédalage dans l'engagement du parti, clarifie François Djekombé.

S'agissant de la période de transition, le leader de l'USPR évoque du positif et du négatif durant les 15 mois, sans pour autant se prononcer avec certitude. "Le CMT a essayé de faire ce qu'il pouvait faire, sinon tout allait être le chaos. Tout n'est pas bon ni mauvais", analyse François Djekombé.

Pour M. Djekombé, l'organisation du dialogue est une chose positive. Car en prélude de ce dialogue, beaucoup de rebelles sont rentrés tandis que d'autres ont bénéficié de leurs biens et des prisonniers de guerre ont été libérés.

Le parti USPR envisage un congrès le 26 décembre 2022.
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