La colombiculture perd de sa vigueur, et les passionnés de pigeons sont de moins en moins nombreux. Oumar Hachim, habitant le quartier Hilé-le-claire dans le 4e arrondissement, reste l'un de ces rares passionnés. "Pour moi, le pigeon est un animal de compagnie et d'ornement, je vends rarement mes pigeons", confie-t-il.
De même, Oscar, résident du quartier Atrone dans le 7e arrondissement, exprime son attachement : "Depuis mon enfance, j'ai l'amour pour les pigeons, ils sont beaux à voir. Je les vends, le prix dépend du plumage de leurs couleurs ; pour ceux qui achètent pour la consommation, le couple est à 2 500 F CFA négociable."
Pourtant, cet élevage offre une source de revenus, un loisir passionnant et contribue à la préservation de la biodiversité. Face à cette nouvelle génération davantage tournée vers d'autres loisirs, il est essentiel que les parents encouragent leurs enfants à l'élevage domestique, qu'il s'agisse de pigeons ou de poulets, afin de maintenir cette tradition et ses bénéfices.