Printemps arabe, à qui le tour après la Syrie

L’étincelle du printemps arabe qui s’est déclenchée à partir de la Tunisie, en janvier 2011, semble ne pas épargner aucun pays du Monde arabe. Pour certains analystes, aucun pays au monde des régime totalitaires, ne peut échapper à cette vague de protestation de la jeunesse du 21ème siècle, qui veut tout et tout de suite. En guise de plaisanterie, un journaliste de la télévision d’Aljazeera prédit les prochains pays vulnérables. «  après la Syrie, ce n’est ni Bahrein, ni l’Arabie saoudite, mais c’est le Soudan qui s’enflammera », reconnaît-il en off. Au Soudan comme en Arabie saoudite, des manifestants s’emploient activement à occuper les villes. En Arabie saoudite, des violentes manifestations ont eu lieu, la semaine dernière, à la suite de l’arrestation du Cheikh Al-Nimr, l'imam de la mosquée d'Al-awamya. Quatre morts et plus de vingt blessés dans des manifestations violentes dans la ville saoudienne d'Alkhouteif ( à l'est). Les manifestations ont eu lieu à la suite de l'arrestation du Cheikh Al-Nimr, l'imam de la mosquée d'Al-awamya. C'est en faisant face à ces manifestations que la police a tiré des coups de feu faisant quatre morts et une vingtaine de blessés. Une source policière reconnaît l'arrestation de 120 personnes généralement des chiites. En Arabie Saoudite, tout rassemblement est interdit. Le royaume n'accorde que peu d'importance aux institutions démocratiques.
 Alwihda actualités du lundi 16 juillet 2012