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AFRIQUE

Sénégal: 'Etat de la préparation de la journée des tirailleurs sénégalais du 25 octobre 2008 à Paris'


Alwihda Info | Par - ҖЭBIЯ - - 10 Septembre 2008


Au nom de la mémoire, c'est un devoir que de leur rendre hommage car les tirailleurs dits Sénégalais n'ont pas tiré ailleurs. En effet, en s'impliquant aux côtés de la France , ils ont combattu pour leur propre liberté mais aussi celle du continent africain et au-delà. C'est pourquoi, sans tomber dans ces travers victimaires à la mode, il est utile de se souvenir de leurs sacrifices, dans ce contexte de perte des repères en rappelant leurs hauts faits pour mettre au goût du jour leur histoire souvent oubliée ou minorée par les Institutions de l'État Français, mais aussi de la plupart de leurs descendants directs ou indirects qui méconnaissent ou ignorent leur contribution pour la République , ici et là-bas.


Sénégal: 'Etat de la préparation de la journée des tirailleurs sénégalais du 25 octobre 2008 à Paris'
Objet : ETAT DE LA PREPARATION DE LA JOURNNEE DES TIRAILLEURS SENEGALAIS DU 25 OCTOBRE 2008 A PARIS

Coordination des Associations des Sénégalais de l'Extérieur

s/c IACD 14, rue Guichard 94 230 CACHAN

«Parler moins et agir plus pour un Sénégal en marche dans une Afrique debout et conquérante»



ACTE I



25 Octobre 2008: Hommage aux Tirailleurs Sénégalais

« Répondant à l’appel de la France en péril de mort, vous avez rallié les Forces Françaises Libres. « Vous avez été de l’équipe volontaire des compagnons qui ont maintenu votre pays dans la guerre et dans l’honneur. « Vous avez été de ceux qui, au premier rang, lui ont permis de remporter la victoire. « Au moment où le but est atteint, je tiens à vous remercier amicalement, simplement, au nom de la France ! » Cette déclaration historique du Général Charles De GAULLE du 1er septembre 1945 est un vibrant hommage mérité aux tirailleurs Sénégalais. Pourtant, les conséquences qui s'y rattachaient directement ou indirectement n'ont pas été tirées à leur juste valeur par rapport à leurs revendications spécifiques, mais aussi la place de leurs descendants dans la République Française , hier et aujourd'hui, ici et là-bas.

Au nom de la mémoire, c'est un devoir que de leur rendre hommage car les tirailleurs dits Sénégalais n'ont pas tiré ailleurs. En effet, en s'impliquant aux côtés de la France , ils ont combattu pour leur propre liberté mais aussi celle du continent africain et au-delà. C'est pourquoi, sans tomber dans ces travers victimaires à la mode, il est utile de se souvenir de leurs sacrifices, dans ce contexte de perte des repères en rappelant leurs hauts faits pour mettre au goût du jour leur histoire souvent oubliée ou minorée par les Institutions de l'État Français, mais aussi de la plupart de leurs descendants directs ou indirects qui méconnaissent ou ignorent leur contribution pour la République , ici et là-bas. Mais depuis quelques années, des efforts ont été faits ou sont encours pour signifier enfin compenser par la reconnaissance leurs actions. Ainsi, le 15 août 2004, le Président Jacques CHIRAC reconnaissait: « ... au prix de sacrifices immenses, les forces de la liberté poursuivaient leur assaut pour briser la machine de mort et de haine qui, au mépris des valeurs essentielles de l'humanité, avait entrepris d´asservir l´Europe ».

De pareilles prises de positions des autorités sont à encourager car elles ne font que rappeler la stricte vérité d'un retard de reconnaissance de ces bataillons constitués de centaines de milliers d'Africains qui ont souvent été forcés à s'enrôler et ont souvent servi de chairs à canon. Essentiellement originaire des pays francophone d'Afrique noire, ils venaient du Sénégal, mais aussi du Cameroun, du Congo Brazzaville (devenu la République du Congo), de la Côte d'Ivoire, du Dahomey (devenu le Bénin), de Djibouti, du Gabon, de la Guinée , de la Haute Volta (devenu le Burkina Faso), de la Mauritanie , du Niger, du Soudan français (devenu le Mali), du Tchad, du Togo...

Au nom du respect que nous leur devons, donnons plus de sens à leur sacrifice en nous fondant sur les valeurs partagées de la Liberté , de l'Égalité et de la Fraternité. C'est le sens de cet Hommage rendu exceptionnellement le Samedi 25 octobre 2008, probablement à l'UNESCO, avec la participation attendue de:

· Son Excellence Mahamat Saleh ANNADIF, Ambassadeur de l'Afrique auprès de l'Union Européenne, des Caraïbes et du Pacifique

· M. Jean-Marie BOCKEL, Secrétaire d'État Chargé des Anciens combattants

· Mme Rama YADE, Secrétaire d'État, Chargé des Affaires Étrangères et des Droits de l'Homme

· Son Excellence Doudou Salla DIOP, Ambassadeur du Sénégal en France

· Colonel Ndéné GUEYE, Attaché militaire Air et Mer

· Son Excellence Léopold FAYE, Consul général du Sénégal à Paris

· M. Jean Paul HUCHON, Président du Conseil régional d'Île-de-France

· M. Christian FAVIER, Président du Conseil général du Val-de-Marne

· M. Jean-Yves LEBOUILLONNEC, Député et Maire de Cachan

· M. Chansamone VORAVONG, Président du FORIM

· M. Jean Pierre DUBOIS, Président de la Ligue des Droits de l'Homme

· Mme Eugénie DIECKY, Rédactrice en chef à Africa n°1

· M. Djibril NGNING, Directeur de la Diaspora Africaine

· M. Moussa KONATÉ, Président de l'Union des Association Burkinabé en France (UABF)

· Mme Mariam SERI-SIDIBÉ, Chargé des questions de Droits et Libertés d'IACD

· M. Ousseynou SECK, Coordinateur de l'Observatoire des Sénégalais de l'Extérieur pour le Développement du Sénégal

· M. Babacar FALL, Directeur régional de l'Agence pour la Cohésion sociale et l'Egalité des Chances (ACSE) ... et les Ambassades africaines des Caraïbes et du Pacifique à Paris.

Nous nous engageons, en concertation avec nos frères et soeurs africains, des Caraïbes et du Pacifique de nous activer à Paris et en Province de commémorer les 23 mai, 23 juin, 23 juillet et 23 août 2009, pour resserrer les liens entre l'Afrique et sa Diaspora, pour l'enseignement de l'histoire méconnue ou inconnue dans notre rapport avec la France en particulier et l'Europe en général.

A leur mémoire, nous engagerons des initiatives, ici et là-bas, pour que des Monuments soient érigés en France, mais aussi à tous ces pays Africains qui ont accusés un retard pour les honorer.

Notre objectif spécifique à travers cette initiative est de participer à fédérer les responsables associatifs, de Mouvements et d'Entrepreneurs autour de la C.A .S.E, pour la consolidation, le renforcement et le le soutien de ses initiatives et actions dans les domaines culturel et historique et éducatif, économique et social, culturel et environnemental..., ici et là-bas, à travers son programme défini dans l'Appel du 21 juin 2008, pour l'unification de la Diaspora Africaine en France à travers des projets transversaux.

C'est aussi tout l'intérêt de la tournée dans les banlieues parisiennes, à Bordeaux, Lyon, Marseille, Toulouse au moins, pour informer et sensibiliser au sujet de la C.A.S.E et de ses objectifs car tout ne peut commencer et se terminer à Paris.

Enfin cette initiative sera l'occasion du lancement d' « AFRIKA MAG » d'IACD International, un bimensuel en hommage à cette Diaspora qui réfléchit, crée et bouge, ici et là-bas.

Le Comité d'initiative de la C.A .S.E.


Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)