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Tchad : la HAMA fête la musique à travers une conférence-débat


Alwihda Info | Par Mbainaissem Gédéon - 23 Juin 2021



Tchad : la HAMA fête la musique à travers une conférence-débat
À l’occasion de la fête de la musique, la Haute autorité des médias et de l'audiovisuel (HAMA) a organisé le 21 Juin, à la maison de la culture Baba Moustapha, une conférence-débat axée sur la promotion de la musique tchadienne. 

Le président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye, a fait un bref aperçu sur l’historique de la Haute autorité et ses objectifs. Pour lui, c’est la première fois que la HAMA organise cette conférence-débat sur la promotion de la musique tchadienne pour encourager les artistes.

"C’est en octobre 1981 que Jack Lang, ministre de la culture, nomme Maurice Fleuret directeur de la musique", a relevé le président de la HAMA. C’est ainsi que la fête de la musique a été lancée le 21 juin 1982.

La fête de la musique est un rendez-vous traditionnel de rassemblement des artistes et du public. En tant qu'interlocutrice privilégiée des acteurs de la création et de la diffusion de la musique, la HAMA appelle les artistes à combattre la haine, l’injustice, le tribalisme et l’orgueil pour donner à la musique tchadienne sa valeur et ses noblesses.

Au cours de la conférence, plusieurs questions ont été posées par des artistes et journalistes. Parmi lesquels : Dounia Togyangar, coordinateur de l’Union nationale des organisations culturelles et artistiques du Tchad (UNOCAT), plasticien, comédien et écrivain ; Vangdar Dorsouma Dramaturge, metteur en scène et comédien, directeur du théâtre national du Tchad et du Théâtre Maoundoh culture ; Masra Olina, président de la Fédération tchadienne des artistes et Aimé Payo, musicien. Ils ont posé des questions sur l’art-plastique, le laisser-aller de la HAMA, le contrôle et le suivi des diffusions et productions de la musique tchadienne dans les médias publics et le paiement des droits d’auteurs.

Dieudonné Djonabaye a appelé les artistes à compter sur eux-mêmes et non sur l’État en citant quelques exemples d'artistes africains qui ont fait la fierté de l’Afrique. Pour lui, les artistes tchadiens sont pauvres parce que la population tchadienne ne veux pas consommer leurs produits et donnent plus d’importance à ce qui vient d’ailleurs. "La pauvreté n’est pas une fatalité, vous devez doubler d’efforts en produisant de la musique du terroir et éviter le griotisme", a conseillé le président de la HAMA.

Une minute de silence a été observée en mémoire des artistes défunts.  



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