ANALYSE

Centrafrique : Les trois points non négociables (à Brazzaville ou ailleurs)


Alwihda Info | Par Léon K. Grant - 22 Juillet 2014



Par Léon K. Grant

1) Il n'aura point d'amnistie pour les crimes commis. Par conséquent M. Djotodia et sa bande de criminels s'attendent à être transférés devant les tribunaux. Il en est de même pour M. Bozizé et sa bande. Il devront bénéficier de tout possibilité pour assurer leur défense conformément au droit international. Il s'en suivra , la réparation et l’indemnisation des victimes ou de leurs familles.
 
2) Il n'aura pas de constitution de gouvernement sur la base confessionnelle. Mais les 17 régions de Centrafrique, et la compétence des fils et filles de la R.C.A. seront retenues, comme critères de base. Par conséquent les accord de N’Djamena et de Libreville sont caduques. Une minorité ne saurait exiger d'une majorité de la population des postes clés du gouvernement
 
3) L'intégrité de la Patrie n'est pas négociable. La R.C.A. est Une  Indivisible et laïque.
Partant de ces trois points, la discussion sur l'accord de paix entre Sélékas et les Anti-Ballakas pour aboutir à un désarmement simultané est envisageable à Brazzaville.
 
Comme disait Churchill, «  il vaut mieux faire la guerre, que de conclure une paix dans le déshonneur. » 
 
La majorité non-musulmane centrafricaine ne saurait accepter encore, d'être dirigée par une minorité confessionnelle et revancharde, qui avait fait preuve de son intolérance par des crimes tous azimuts, perpétrés sur des civils non armés, dépouillés de leurs biens et violés dans leur intégrité physique et morale.
Il suffit !!!

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