Qu’est-ce qui justifie la forte participation de la tunisienne à la 8ème édition du Salon international de l’artisanat du Cameroun organisé au Musée National de Yaoundé, du 23 au 31 juillet 2024, avec en prime, la journée du 25 juillet consacrée essentiellement à la Tunisie ?
Nous avons été très honorés de prendre part à la 8ème édition du Salon international de l’artisanat (SIARC), en qualité d’invité d’honneur, pour la première fois à ce Salon spécialisé dans l’artisanat en Afrique subsaharienne. C’est un grand rendez-vous de l’artisanat à travers le monde. La Tunisie y a participé, à travers une forte délégation constituée du directeur général adjoint de l’Office National de l’Artisanat, de sept artisans de plusieurs filières : broderie, maroquinerie, produits cosmétiques, etc. A cette occasion, plusieurs personnes ont visité le pavillon tunisien.
Monsieur le chargé d’affaires, qu’est-ce qui fait la particularité de votre artisanat ?
Notre pavillon comprenait 7 établissements spécialisés dans le domaine de l’artisanat, de la broderie et maroquinerie. Nous avons organisé des ateliers d’animation. A cette occasion, les artisans tunisiens ont pu échanger avec leurs homologues camerounais, sur les techniques et les spécialités de l’artisanat tunisien. On a aussi organisé le 25 juillet dernier, une Journée Spéciale Tunisie. Cela a coïncidé avec le 67ème anniversaire de la proclamation de la République, et du 3ème anniversaire du processus des réformes engagé par le président, S.E Kais Saied.
On a eu une journée ayant un programme très riche, marqué par un défilé d’habits traditionnels tunisiens, des dégustations des mets tunisiens, des ateliers d’animation en broderie et maroquinerie, et puis, de l’animation musicale assurée par un enfant tunisien établi au Cameroun.
Quelle importance accordez-vous à la ZLECAF ?
La ZLECAF est une opportunité énorme pour tous les pays africains. La Tunisie et le Cameroun participent à l’Initiative du Commerce Guidé, initiée par le secrétariat de la ZLECAF en octobre 2022. L’artisanat figure parmi les priorités de nos échanges. Au-delà des échanges, nous privilégions les relations entre Africains. On met l’accent sur la formation. Il y a plusieurs pistes de collaboration entre nos deux pays, et surtout la formation.
Le directeur général adjoint de l’Office de l’artisanat a eu des échanges très constructifs avec les autorités camerounaises, avec à leur tête le ministre des Petites et moyennes entreprise, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Achille Basssilekin III. Nous sommes en train d’étudier avec nos partenaires camerounais, les modalités de mettre en place un Programme de coopération mutuellement bénéfique qui inclut notamment le volet formation.
Les produits tunisiens sont-ils compétitifs sur le marché africain ?
La ZLECAF est une opportunité pour tous les pays africains. La Tunisie et le Cameroun, et les autres pays sont très intéressés. Les produits tunisiens sont très compétitifs sur le marché africain. Nous avons vécu la première opération d’exportation des produits tunisiens en terre camerounaise en juillet 2023, au cours d’une cérémonie officielle à Kribi. L’ancien ambassadeur de Tunisie au Cameroun, S.E Karim Becher, y a pris part, aux côtés du ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.
Nos pays réalisent des échanges à plus de 40 millions d’euros. Avec la ZLECAF, il y aura d’énormes opportunités à explorer. Le Cameroun est le quatrième partenaire économique et commercial de la Tunisie en Afrique subsaharienne. Et avec le travail que fait l’ambassade, à travers notre représentation commerciale à Douala, il y aura d’énormes opportunités.
Quel message avez-vous à l’endroit des hommes d’affaires camerounais ?
Les hommes d’affaires camerounais sont des partenaires de leurs homologues tunisiens. Nous avons œuvré pour le renforcement des relations économiques entre les deux pays. On a organisé la 11ème session de la Commission mixte Cameroun-Tunisie en avril dernier, coprésidée par S.E Nabil Ammar, le ministre des Affaires étrangères et de la Migration et S.E Lejeune Mbella Mbella, le ministre des Relations extérieures du Cameroun.
Cela a donné un nouvel élan aux relations économiques. Il s’est manifesté à travers la participation d’une délégation d’opérateurs économiques camerounais au Forum de l’investissement du commerce (FIDA) en Tunis, en juin 2024. En début juillet, la 11ème édition de la Tunisia Africa Business Meetings, a été organisée par le ministère du Commerce et le Centre de promotion des exportations de Tunis (CEPEX).
Le Cameroun y était invité d’honneur, avec 21 opérateurs économiques. Un diner spécial en l’honneur du Cameroun a été organisé, coprésidé par Mme le ministre du Commerce et du Développement des exportations tunisiennes, et par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire du Cameroun, Alamine Ousmane Mey.
Quelles sont les perspectives de coopération de façon globale, après le SIARC 2024 ?
A partir de décembre, on procèdera probablement à la réalisation du vol inaugural de Tunis Air, en direction de Douala, après le lancement de la ligne aérienne directe entre le Cameroun et la Tunisie. Au-delà de cela, on envisage d’organiser un Forum économique, ou une Mission économique tunisienne ici. Plusieurs actions vont être mises en œuvre, pour renforcer davantage cette coopération économique, qui est déjà vive entre les deux pays.
Nous avons été très honorés de prendre part à la 8ème édition du Salon international de l’artisanat (SIARC), en qualité d’invité d’honneur, pour la première fois à ce Salon spécialisé dans l’artisanat en Afrique subsaharienne. C’est un grand rendez-vous de l’artisanat à travers le monde. La Tunisie y a participé, à travers une forte délégation constituée du directeur général adjoint de l’Office National de l’Artisanat, de sept artisans de plusieurs filières : broderie, maroquinerie, produits cosmétiques, etc. A cette occasion, plusieurs personnes ont visité le pavillon tunisien.
Monsieur le chargé d’affaires, qu’est-ce qui fait la particularité de votre artisanat ?
Notre pavillon comprenait 7 établissements spécialisés dans le domaine de l’artisanat, de la broderie et maroquinerie. Nous avons organisé des ateliers d’animation. A cette occasion, les artisans tunisiens ont pu échanger avec leurs homologues camerounais, sur les techniques et les spécialités de l’artisanat tunisien. On a aussi organisé le 25 juillet dernier, une Journée Spéciale Tunisie. Cela a coïncidé avec le 67ème anniversaire de la proclamation de la République, et du 3ème anniversaire du processus des réformes engagé par le président, S.E Kais Saied.
On a eu une journée ayant un programme très riche, marqué par un défilé d’habits traditionnels tunisiens, des dégustations des mets tunisiens, des ateliers d’animation en broderie et maroquinerie, et puis, de l’animation musicale assurée par un enfant tunisien établi au Cameroun.
Quelle importance accordez-vous à la ZLECAF ?
La ZLECAF est une opportunité énorme pour tous les pays africains. La Tunisie et le Cameroun participent à l’Initiative du Commerce Guidé, initiée par le secrétariat de la ZLECAF en octobre 2022. L’artisanat figure parmi les priorités de nos échanges. Au-delà des échanges, nous privilégions les relations entre Africains. On met l’accent sur la formation. Il y a plusieurs pistes de collaboration entre nos deux pays, et surtout la formation.
Le directeur général adjoint de l’Office de l’artisanat a eu des échanges très constructifs avec les autorités camerounaises, avec à leur tête le ministre des Petites et moyennes entreprise, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Achille Basssilekin III. Nous sommes en train d’étudier avec nos partenaires camerounais, les modalités de mettre en place un Programme de coopération mutuellement bénéfique qui inclut notamment le volet formation.
Les produits tunisiens sont-ils compétitifs sur le marché africain ?
La ZLECAF est une opportunité pour tous les pays africains. La Tunisie et le Cameroun, et les autres pays sont très intéressés. Les produits tunisiens sont très compétitifs sur le marché africain. Nous avons vécu la première opération d’exportation des produits tunisiens en terre camerounaise en juillet 2023, au cours d’une cérémonie officielle à Kribi. L’ancien ambassadeur de Tunisie au Cameroun, S.E Karim Becher, y a pris part, aux côtés du ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.
Nos pays réalisent des échanges à plus de 40 millions d’euros. Avec la ZLECAF, il y aura d’énormes opportunités à explorer. Le Cameroun est le quatrième partenaire économique et commercial de la Tunisie en Afrique subsaharienne. Et avec le travail que fait l’ambassade, à travers notre représentation commerciale à Douala, il y aura d’énormes opportunités.
Quel message avez-vous à l’endroit des hommes d’affaires camerounais ?
Les hommes d’affaires camerounais sont des partenaires de leurs homologues tunisiens. Nous avons œuvré pour le renforcement des relations économiques entre les deux pays. On a organisé la 11ème session de la Commission mixte Cameroun-Tunisie en avril dernier, coprésidée par S.E Nabil Ammar, le ministre des Affaires étrangères et de la Migration et S.E Lejeune Mbella Mbella, le ministre des Relations extérieures du Cameroun.
Cela a donné un nouvel élan aux relations économiques. Il s’est manifesté à travers la participation d’une délégation d’opérateurs économiques camerounais au Forum de l’investissement du commerce (FIDA) en Tunis, en juin 2024. En début juillet, la 11ème édition de la Tunisia Africa Business Meetings, a été organisée par le ministère du Commerce et le Centre de promotion des exportations de Tunis (CEPEX).
Le Cameroun y était invité d’honneur, avec 21 opérateurs économiques. Un diner spécial en l’honneur du Cameroun a été organisé, coprésidé par Mme le ministre du Commerce et du Développement des exportations tunisiennes, et par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire du Cameroun, Alamine Ousmane Mey.
Quelles sont les perspectives de coopération de façon globale, après le SIARC 2024 ?
A partir de décembre, on procèdera probablement à la réalisation du vol inaugural de Tunis Air, en direction de Douala, après le lancement de la ligne aérienne directe entre le Cameroun et la Tunisie. Au-delà de cela, on envisage d’organiser un Forum économique, ou une Mission économique tunisienne ici. Plusieurs actions vont être mises en œuvre, pour renforcer davantage cette coopération économique, qui est déjà vive entre les deux pays.