Le secrétaire général provincial du PLD au Mayo Kebbi Ouest, Pakagne Ouadjouli, a déclaré lundi "qu'un jour, la vérité finira par naitre" sur l'affaire de l'enlèvement et de la disparition d'Ibni Oumar Mahamat Saleh, 12 ans après les faits.
Pakagne Ouadjouli s'est exprimé en présence des militants et des représentants d'autres partis politiques, dans une déclaration lors d'une cérémonie d'hommage à Pala, chef-lieu de la province du Mayo Kebbi Ouest.
Selon le rapport de la commission d’enquête sur les événements survenus au Tchad du 28 janvier au 8 février 2008 et leurs conséquences, Ibni Oumar Mahamat Saleh "a été arrêté à son domicile à N'Djamena, le 3 février, vers 19h30, par huit militaires de l’armée nationale tchadienne portant des uniformes avec taches de camouflage, tous enturbannés, dirigés par un homme de grande taille (1m75 à 1m90) musclé, armé d’un pistolet et circulant dans une pick-up Toyota neuve couleur armée."
"Aucune information ou éléments de preuve n’a pu être obtenu sur le ou les lieux de sa détention et les conditions dans lesquelles elle s’est déroulée", a relevé le rapport qui a été adopté le 31 juillet 2008.
Il a ajouté que "des opposants politiques enlevés le 03 février 2008, Ibni Oumar est le seul à ne pas avoir réapparu, laissant penser qu’il serait désormais mort."
Pakagne Ouadjouli s'est exprimé en présence des militants et des représentants d'autres partis politiques, dans une déclaration lors d'une cérémonie d'hommage à Pala, chef-lieu de la province du Mayo Kebbi Ouest.
Selon le rapport de la commission d’enquête sur les événements survenus au Tchad du 28 janvier au 8 février 2008 et leurs conséquences, Ibni Oumar Mahamat Saleh "a été arrêté à son domicile à N'Djamena, le 3 février, vers 19h30, par huit militaires de l’armée nationale tchadienne portant des uniformes avec taches de camouflage, tous enturbannés, dirigés par un homme de grande taille (1m75 à 1m90) musclé, armé d’un pistolet et circulant dans une pick-up Toyota neuve couleur armée."
"Aucune information ou éléments de preuve n’a pu être obtenu sur le ou les lieux de sa détention et les conditions dans lesquelles elle s’est déroulée", a relevé le rapport qui a été adopté le 31 juillet 2008.
Il a ajouté que "des opposants politiques enlevés le 03 février 2008, Ibni Oumar est le seul à ne pas avoir réapparu, laissant penser qu’il serait désormais mort."