REPORTAGE

Tchad : à N'Djamena, le prix des volailles de plus en plus cher pour les consommateurs


Alwihda Info | Par Mahamat Abdramane Ali Kitire - 23 Juin 2020



Tchad : à N'Djamena, le prix des volailles de plus en plus cher pour les consommateurs. © Mahamat Abdramane Ali Kitire/Alwihda Info
Le prix du poulet est en hausse à N'Djamena. Du marché central, au marché à mil, en passant par le marché de Dembé et de Adalla, l'achat de poulets vivants à bon prix devient difficile pour les consommateurs.

Dans les différents marchés de la capitale, le prix est de 1750 Fcfa pour les petites tailles, jusqu'à 4000 Fcfa pour les grandes tailles.

Tchad : à N'Djamena, le prix des volailles de plus en plus cher pour les consommateurs. © Mahamat Abdramane Ali Kitire/Alwihda Info
"Il est très difficile d'acheter un coq ou une poule de chair pour la consommation familiale, à cause du prix", explique Sadié Tahir, une acheteuse.

​Selon elle, "à l'époque, le prix d'un coq ne dépassait pas 1000 Fcfa. Mais aujourd'hui, à cause de la cherté de la vie et de la multiplication de la population, c'est vraiment difficile de manger la viande d'un coq de chair à N'Djamena."

Tchad : à N'Djamena, le prix des volailles de plus en plus cher pour les consommateurs. © Mahamat Abdramane Ali Kitire/Alwihda Info
De l'avis de Saleh Yaya, un vendeur, "si aujourd'hui le prix des poules au marché est très cher, c'est parce que nous importons ces poulets de chair de très loin : Dourballi, Dagana, Massakory, et un peu vers le sud du pays. C'est pourquoi, aujourd'hui le prix des poulets de chair devient de plus en plus chère sur le marché."

Il évoque également un manque de production de ces espèces.

Pour Daoud Abass, un autre vendeur, la hausse du prix est justifiée par les difficultés liées au transport :"Aujourd'hui, nous importons ces poules de très loin jusqu'à la capitale. À l'époque, les poules et les poulets se trouvaient partout aux alentours de N'Djamena et dans tous les villages avoisinants."

Tchad : à N'Djamena, le prix des volailles de plus en plus cher pour les consommateurs. © Mahamat Abdramane Ali Kitire/Alwihda Info
"J'importe au moins 200 poulets par semaine, alors qu'à l'époque j'importait plus de 200 poulets par jour, voilà la différence", affirme Daoud Abass.

La crise sanitaire liée au Covid-19 a impacté les activités économiques et a entrainé des hausses de prix dans les commerces. Une levée progressive des mesures se dessine si la situation sanitaire est favorable.

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