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TCHAD

Tchad : cultiver sans eau, une technique qu'il faut pour le pays


Alwihda Info | Par Martin Higdé Ndouba - 12 Septembre 2023



Face au réchauffement climatique et à la mauvaise répartition des eaux de pluie, les agriculteurs doivent adopter une nouvelle méthode de production sans eau et c'est possible.

Depuis le IIIème millénaire avant J.C, le premier des biens a toujours été l'eau. Aujourd'hui, elle est plus rare que l'or, écrit le célèbre astrophysicien Hubert Reeves.

Les lacs et rivières sont au plus bas, voire à sec, avec en prime, une mauvaise répartition pluviométrie à chaque année. Une situation urgente et incalculable pour le domaine de l'agriculture, dont la solution est de s'adapter à semer sans l'eau.

Pour bon nombre de personnes, vouloir cultiver sans eau, c'est perdre la raison, malheureusement c'est possible. Quelques techniques sont adaptées, face à la rareté de l'eau. À l'exemple de celle de zaï au Sahel, notamment au Burkina Faso, qui consiste en la conservation des eaux et du sol.

Toutefois, c'est une technique pénible, le travail se fait manuellement. Mais, elle attire l'attention des chercheurs et décideurs. Une autre technique, qui consiste à utiliser une grosse charrue, permet de protéger l'écosystème et à éviter de tuer une quantité phénoménale d'insectes et vers de terre.

Cependant, on ne laboure pas un sol en bonne santé, avec biodiversité riche et préservée. À cela s'ajoute, la technique de paillage qui permet de garder davantage l'humidité, empêcher la terre de se dessécher. Cette technique consiste à découper les pailles, mais de ne pas les ramasser. Et aussi, la technique ancestrale, notamment planter les grands arbres pour protéger les cultures.

Face cette alerte à la sécheresse universelle, due à la rareté de l'eau et au réchauffement climatique, cultiver sans eau est une solution pour l'agriculture africaine et Tchad. D'une immense terre agricole, le Tchad doit s'adapter aux réalités.

Cela dit, les acteurs concernés, à travers leur partenaire, doivent aider l'agriculture tchadienne à sortir de cette dépendance aux eaux des pluies.

Plusieurs pays, notamment le Mali, le Burkina Faso et la France, font de la production maraîchère sans eau. Une réponse favorable au réchauffement climatique. Le Tchad doit suivre l’exemple des autres pays.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)