Tantôt ouvertement menaçant, tantôt paternaliste, Masra Succès s’est longuement appesanti sur le dialogue national inclusif, “moment clé’’ de l’histoire du Tchad. Le président des Transformateurs révèle que le président voudra bien prendre un acte consacrant la souveraineté et le caractère exécutoire du dialogue en vue. Cette souveraineté est d’ailleurs l’une des conditions du parti. Son président conseille au président du Conseil militaire de transition qui par “coïncidence, possède les clés de la réussite’’ de ce dialogue, de le “mettre’’ dans la charte de la transition, seul “cadre juridique’’, à défaut de la constitution.
La deuxième condition des Transformateurs est l’inéligibilité des dirigeants de la transition. Si le mot inéligibilité “fait peur’’, Masra Succès lui substitue “’l’éligibilité encadrée’’. En clair, ceux qui ont participé à la gestion de la transition ne doivent pas se présenter aux premières élections post-transitoires car on ne peut pas “être en même temps joueur et arbitre’’.
Le nombre des participants au dialogue proprement dit est aussi l’un des problèmes. Sur les 1360 participants au dialogue, Masra Succès dénombre 90% de partis politiques qui ont soutenu le CMT, “des accompagnateurs chevronnés’’ du pouvoir. Bref, la configuration des participants fera du dialogue plutôt “un monologue’’. Pour un dialogue véritable, les Transformateurs exigent l’égalité des parties. “Nous exigeons 1400 participants dans l’autre camp’’, lance Masra Succès. Cet autre camp, c’est celui de ceux qui n’ont jamais participé à la transition et qui n’ont jamais soutenu le CMT. Et si la junte “s’entête comme Pharaon dont le cœur a été endurci’’, le peuple “sera en droit de créer un nouveau dialogue, un nouveau gouvernement, une nouvelle armée et chacun n’aura qu'à respecter le cadre juridique de l’autre’’.
Message qui a excité les militants hilares qui promettent de passer la nuit du 19 août au siège du parti pour aller au Palais du 15 janvier si la junte ne satisfait pas ces conditions.
La deuxième condition des Transformateurs est l’inéligibilité des dirigeants de la transition. Si le mot inéligibilité “fait peur’’, Masra Succès lui substitue “’l’éligibilité encadrée’’. En clair, ceux qui ont participé à la gestion de la transition ne doivent pas se présenter aux premières élections post-transitoires car on ne peut pas “être en même temps joueur et arbitre’’.
Le nombre des participants au dialogue proprement dit est aussi l’un des problèmes. Sur les 1360 participants au dialogue, Masra Succès dénombre 90% de partis politiques qui ont soutenu le CMT, “des accompagnateurs chevronnés’’ du pouvoir. Bref, la configuration des participants fera du dialogue plutôt “un monologue’’. Pour un dialogue véritable, les Transformateurs exigent l’égalité des parties. “Nous exigeons 1400 participants dans l’autre camp’’, lance Masra Succès. Cet autre camp, c’est celui de ceux qui n’ont jamais participé à la transition et qui n’ont jamais soutenu le CMT. Et si la junte “s’entête comme Pharaon dont le cœur a été endurci’’, le peuple “sera en droit de créer un nouveau dialogue, un nouveau gouvernement, une nouvelle armée et chacun n’aura qu'à respecter le cadre juridique de l’autre’’.
Message qui a excité les militants hilares qui promettent de passer la nuit du 19 août au siège du parti pour aller au Palais du 15 janvier si la junte ne satisfait pas ces conditions.