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TCHAD

Tchad : l’UNICEF organise « un café presse » sur les pratiques néfastes sur les enfants


Alwihda Info | Par Abakar Adoum Ngaye - 15 Juin 2022


C'est une occasion idoine de partage des connaissances pour mieux armer les hommes de médias afin de s’imprégner exactement des enjeux réels des droits des enfants au Tchad.


En prélude à la Journée de l'enfant africain, édition 2022, l'UNICEF, en partenariat avec le gouvernement du Tchad, a organisé une causerie débat appelée « café de presse », qui vise à faire le point sur des pratiques néfastes affectant les enfants au Tchad.

Par ailleurs, il est question de présenter les stratégies mises en place au Tchad, pour lutter contre cette pratique néfaste à l’égard des enfants, et de faire un plaidoyer avec les hommes des médias, en vue de trouver une feuille de route pour lutter contre ce fléau.

Il faut d’abord retenir que les pratiques néfastes qui affectent les enfants au Tchad s'expriment de plusieurs manières : mariage d'enfants, mariage forcé, MGF, aplatissement des seins, crimes haineux, maltraitances des enfants liées à la foi ou aux croyances…

Depuis l'exploitation du pétrole, la situation socio-économique du Tchad a connu un changement considérable. Mais hélas, malgré cette embellie socio-économique, les pratiques néfastes affectant les enfants restent inquiétantes. Des pratiques comme le mariage des enfants, et les mutilations génitales féminines, sont récurrentes pour un grand nombre d'enfants et de femmes tchadiennes.

Pour le chargé de communication de l'UNICEF-Tchad, Donaig Le Du, ce « café presse » est une occasion de partager les connaissances pour mieux armer les hommes de médias afin de s’imprégner exactement des enjeux réels des droits des enfants au Tchad. Pour les présentatrices, Mme Zilekha Moctar Difane (directrice de la Législation et des Droits de la Femme) et Mme Anita Ingabire (chef de la Section Protection de L'Enfant à l'UNICEF), le Tchad est classé 4ème pays, en ce qui concerne la pratique néfaste affectant les enfants, et cela occasionne des conséquences graves sur leur évolution.

La directrice Zilekha Moctar interpelle les hommes des médias à s’impliquer activement dans la lutte contre les pratiques néfastes sur les enfants. « Ces pratiques ont des conséquences irréparables sur les filles et les femmes : les accouchements difficiles, les risques de fistules, les risques d'infections aux IST, VIH/Sida, la stigmatisation, le divorce et parfois le décès. Elles constituent une violation grave des droits humains », déplorent les panélistes.

Enfin, elles estiment que « même si nous avons observé depuis 2013 jusqu'à en 2019, une nette amélioration de conditions des enfants, il reste beaucoup à faire ». C'est pourquoi la cheffe de la Section Protection de l'Enfant pour l'UNICEF-Tchad, estime que la meilleure stratégie, pour mettre fin à ces violations des droits des enfants, c'est l'application intégrale des engagements et lois de la République.

Il faut aussi rappeler que ce « café presse » est organisé dans le cadre du partenariat entre le ministère de la Communication, le ministère de la Femme, la Maison des médias, et l'Union des journalistes du Tchad, avec l'appui financier de l'UNICEF-Tchad.




Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)