Selon la DGPC, l'incident du 25 juin a été causé par l'explosion d'un transformateur de l'ENERCA, situé à proximité immédiate de l'établissement. Le constat préliminaire révèle que la panique collective, qui a saisi les élèves et les enseignants, a entraîné des bousculades et de graves chutes.
Le rapport de la DGPC fait état d'une saturation alarmante du service des urgences de l'hôpital Communautaire, où les victimes avaient été évacuées. La note mentionne des « élèves mal triés, certains acheminés directement vers la morgue ».
Le bilan provisoire dressé par la protection civile est lourd :
- 29 cas de décès.
- 260 personnes évacuées vers les hôpitaux.
- 36 cas en situation critique.
- 16 personnes envoyées à la morgue par erreur.
- 12 cas de réanimations réussies grâce aux services de la DGPC et de la Croix-Rouge centrafricaine.
- Plusieurs centaines de blessés légers et de personnes souffrant de psycho-traumatismes.
- Déclarer l'événement comme une urgence publique scolaire nationale.
- Créer un fonds d'aide et d'indemnisation pour les victimes.
- Élaborer un programme national de sécurisation des établissements scolaires.
- L'initiation d'un projet de loi sur la sécurité et la gestion des risques en milieu scolaire.
- Un décret instituant le Plan National de Gestion des Urgences Scolaires (PNGUS).