
Ce qui se passe en Ukraine ne peut pas se réduire à l’histoire d’un pays qui en annexe un autre. Bien sûr, le droit international est en jeu, et nul ne peut l’ignorer. Mais derrière l’agitation que nous voyons surtout en Europe, il y a autre chose.
Ce conflit n’est pas seulement militaire ou territorial. Il met en lumière deux visions du monde qui s’opposent. D’un côté, une société qui cherche à effacer toute référence à la religion, à la morale ou à la famille traditionnelle. De l’autre, une société qui revendique la spiritualité, la famille et des repères collectifs. L’Ukraine n’est alors qu’un champ de bataille visible d’un affrontement invisible, plus large, presque civilisationnel.
Certains acteurs vont jusqu’à l’extrême, prêts à brandir la menace nucléaire, car ils voient dans cette lutte une question de survie. Cela alimente les discours apocalyptiques sur une Troisième Guerre mondiale. Pourtant, il faut le dire clairement : l’avenir n’est pas forcément celui-là. La diplomatie reste la seule voie réaliste, et ce conflit n’aboutira peut-être pas à la fin du monde, mais à une recomposition des équilibres mondiaux.
Pour nous, citoyens tchadiens, cette situation doit servir d’éclairage. Elle nous rappelle que notre diplomatie doit être lucide, qu’elle doit savoir où se situer dans ce jeu mondial sans perdre de vue nos propres intérêts.
Mais au-delà du diplomatique, c’est sur le plan intérieur que la leçon est la plus forte. Nous devons consolider la paix et rendre l’unité nationale tangible. L’individualisme nous fragilise, car tout ce qui détruit le collectif finit toujours par nuire à chacun. Le patriotisme, ce n’est pas seulement une idée que l’on proclame, c’est une pratique : avancer ensemble, avec les couleurs bleu, jaune et rouge devant nous.
Sinon, nous donnerons raison à ceux qui, de l’extérieur, ont caricaturé le Tchad :
T pour Territoire, C pour Centrale, H pour Hautement, A pour Aride, D pour Désertique.
Un pays réduit à ses manques, à ses faiblesses, à ses contraintes.
Mais le Tchad ne doit pas se voir ainsi. Le Tchad doit se voir par le regard du Tchadien lui-même. Fils de Toumaï, fils de l’origine de l’humanité, fier, debout, la tête haute. Un peuple qui refuse d’être défini par l’extérieur, et qui choisit d’écrire sa propre histoire.
Oui ! Fier de ma diversité.
Fier de mes traditions.
Fier de mes communautés.
Fier de ma culture.
Et toi aussi, mon frère.
Et toi aussi, ma sœur.
Sois fier d’être toi-même.
Ce conflit n’est pas seulement militaire ou territorial. Il met en lumière deux visions du monde qui s’opposent. D’un côté, une société qui cherche à effacer toute référence à la religion, à la morale ou à la famille traditionnelle. De l’autre, une société qui revendique la spiritualité, la famille et des repères collectifs. L’Ukraine n’est alors qu’un champ de bataille visible d’un affrontement invisible, plus large, presque civilisationnel.
Certains acteurs vont jusqu’à l’extrême, prêts à brandir la menace nucléaire, car ils voient dans cette lutte une question de survie. Cela alimente les discours apocalyptiques sur une Troisième Guerre mondiale. Pourtant, il faut le dire clairement : l’avenir n’est pas forcément celui-là. La diplomatie reste la seule voie réaliste, et ce conflit n’aboutira peut-être pas à la fin du monde, mais à une recomposition des équilibres mondiaux.
Pour nous, citoyens tchadiens, cette situation doit servir d’éclairage. Elle nous rappelle que notre diplomatie doit être lucide, qu’elle doit savoir où se situer dans ce jeu mondial sans perdre de vue nos propres intérêts.
Mais au-delà du diplomatique, c’est sur le plan intérieur que la leçon est la plus forte. Nous devons consolider la paix et rendre l’unité nationale tangible. L’individualisme nous fragilise, car tout ce qui détruit le collectif finit toujours par nuire à chacun. Le patriotisme, ce n’est pas seulement une idée que l’on proclame, c’est une pratique : avancer ensemble, avec les couleurs bleu, jaune et rouge devant nous.
Sinon, nous donnerons raison à ceux qui, de l’extérieur, ont caricaturé le Tchad :
T pour Territoire, C pour Centrale, H pour Hautement, A pour Aride, D pour Désertique.
Un pays réduit à ses manques, à ses faiblesses, à ses contraintes.
Mais le Tchad ne doit pas se voir ainsi. Le Tchad doit se voir par le regard du Tchadien lui-même. Fils de Toumaï, fils de l’origine de l’humanité, fier, debout, la tête haute. Un peuple qui refuse d’être défini par l’extérieur, et qui choisit d’écrire sa propre histoire.
Oui ! Fier de ma diversité.
Fier de mes traditions.
Fier de mes communautés.
Fier de ma culture.
Et toi aussi, mon frère.
Et toi aussi, ma sœur.
Sois fier d’être toi-même.