"Le diable se cache dans le détail", c'est en tout cas ce que pense le journaliste soudanais Abdelkerim Souleyman.
Interrogé par la télévision israélienne i24 News, le journaliste soudanais a brossé un tableau de la situation au Soudan dont la signature imminente d'un accord avec l'armée semble subir quelques couacs. C'est pour la deuxième fois que la rue exprime sa joie pour un accord avant d'être déçue.
Le dernier projet d'accord a eu lieu grâce à l'Union africaine et l'Éthiopie qui ont naïvement cru en la bonne foi de l'armée de vouloir au moins partager le pouvoir.
Aux dernières nouvelles et selon plusieurs analystes politiques, l'armée exige dans l'accord le droit de véto sur toutes les activités du prochain gouvernement civil et un droit de regard sur la formation du Conseil constitutionnel. De quoi raviver la tension et ramener les discussions à la case départ avec les leaders de la rue qui peinent à accepter ce dictat de l'armée qui s'accroche au pouvoir.
En réalité, les membres du Conseil militaire de transition ne sont pas tous "clean" et certains ont raison de perturber intelligemment l'avènement d'un gouvernement civil ayant un pouvoir exécutoire qui lui permettra d'ouvrir la boite de pandore.
"Pourquoi se mettre la corde autour du cou ?", se demande un membre du Conseil militaire qui exige une clause dans l'accord accordant l'immunité juridique. En attendant la réaction des leaders des mouvements de protestation, une démonstration de force de la rue est prévue après-demain. Il n'est pas exclu que le bras de fer reprenne du service.
Interrogé par la télévision israélienne i24 News, le journaliste soudanais a brossé un tableau de la situation au Soudan dont la signature imminente d'un accord avec l'armée semble subir quelques couacs. C'est pour la deuxième fois que la rue exprime sa joie pour un accord avant d'être déçue.
Le dernier projet d'accord a eu lieu grâce à l'Union africaine et l'Éthiopie qui ont naïvement cru en la bonne foi de l'armée de vouloir au moins partager le pouvoir.
Aux dernières nouvelles et selon plusieurs analystes politiques, l'armée exige dans l'accord le droit de véto sur toutes les activités du prochain gouvernement civil et un droit de regard sur la formation du Conseil constitutionnel. De quoi raviver la tension et ramener les discussions à la case départ avec les leaders de la rue qui peinent à accepter ce dictat de l'armée qui s'accroche au pouvoir.
En réalité, les membres du Conseil militaire de transition ne sont pas tous "clean" et certains ont raison de perturber intelligemment l'avènement d'un gouvernement civil ayant un pouvoir exécutoire qui lui permettra d'ouvrir la boite de pandore.
"Pourquoi se mettre la corde autour du cou ?", se demande un membre du Conseil militaire qui exige une clause dans l'accord accordant l'immunité juridique. En attendant la réaction des leaders des mouvements de protestation, une démonstration de force de la rue est prévue après-demain. Il n'est pas exclu que le bras de fer reprenne du service.