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Tchad : les femmes de N'Djamena et leur relation complexe avec les perruques et les tresses


Alwihda Info | Par Mbainaissem Gédéon - 6 Juillet 2023



Tchad : les femmes de N'Djamena et leur relation complexe avec les perruques et les tresses
Les femmes sans leurs perruques ne ressemblent, ni aux personnages de dessins animés, ni à une statue. Une réalité des Ndjamenoises.

La perruque et les extensions capillaires sont désormais courantes au Tchad et le phénomène prend de l'ampleur à N'Djamena. Cependant, ces pratiques sont critiquées à la fois par de nombreux défenseurs du naturel et par les religieux.

Certaines femmes ont l'air magnifiques avec leurs cheveux brésiliens, tandis que d'autres semblent être dans un véritable paradoxe. Leur apparence ne ressemble, ni à une statue, ni à un personnage de dessin animé, pourtant, elles sont naturellement belles. Est-ce une question de mode, d'influence, de tradition ou même de beauté ?

Pourquoi les filles et les femmes s'intéressent-elles davantage aux perruques, aux mèches, aux greffes et aux chapeaux plutôt qu'aux tresses naturelles ?

Une cliente rencontrée au marché de Dembé affirme qu’elle préfère se coiffer ou porter de greffes que de se coiffer « Moi, j’ai une population à nourrir et non une population à impressionner. J’ai une famille et j’ai divorcé, je n’ai pas le temps d’aller me faire tresser dans un salon qui va me prendre probablement 7 500 à 10000 FCFA. Je préfère me coiffer ou porter la perruque de 4 000 ou 5000 FCFA. Cela me fait moins de dépense, en plus je les lave et je peux utiliser plusieurs fois. Par contre, la tresse ne dure qu’une semaine. Voilà ma raison. », dit-elle.

Quant à Claudine, une vendeuse et styliste au marché de Dembé, non seulement elle porte également une perruque, mais cela fait partie de son quotidien. « Je suis dans ce commerce il y a longtemps. Auparavant, j’avais un salon de coiffure, mais cela ne me rapportait pas assez, mais depuis que j’ai pris l’initiative de faire moi-même les grèves et les vendre, je m’en sors mieux. »

Aujourd’hui, c’est la tendance, elles femmes veulent le vite possible, pour des raisons de cérémonies de mariage et autres. Moi aussi, je me coiffe plus, je ne porte que de chapeau et greffes, je me sens à l’aise », confie-t-elle.

Le prix des cheveux artificiels varie d'un marché à un autre, et selon les endroits. Les mèches, les greffes, les chapeaux « Chaba, Toursadé », sont vendus entre 2500, 3500, voire 15 000 FCFA au marché. Face à l'évolution de cette tendance, que devrions-nous faire ?

Tchad : les femmes de N'Djamena et leur relation complexe avec les perruques et les tresses



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)