Soutenu par l'Union européenne, le SIPT vise à doter le Tchad d'un système capable de centraliser les antécédents judiciaires, d'optimiser les enquêtes et de renforcer la lutte contre la criminalité. Les services de police disposeront ainsi d'une base de données fiable, interopérable et conforme aux normes internationales. Ce projet va au-delà de la simple transformation technologique ; il est perçu comme un levier de souveraineté nationale et un instrument fondamental pour une police moderne, efficace et connectée.
La représentante de l'Union européenne, partenaire technique et financier majeur, a réitéré son engagement indéfectible jusqu’à la finalisation du projet. Elle a souligné que ce système contribue directement à une meilleure traçabilité des délits, à une coopération policière régionale renforcée et à la consolidation de l’État de droit.
Représentant le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, le Contrôleur général de police Souleymane Abdoulaye Tahir, Directeur de la coopération et de la programmation, a salué l’esprit de collaboration entre toutes les parties. Il a insisté sur la nécessité d’une appropriation nationale du SIPT afin d’en garantir la pérennité.
« Le SIPT n’est pas seulement un projet, c’est un instrument de souveraineté. Il jette les bases d’une police plus réactive, plus transparente et plus proche du citoyen », a-t-il déclaré.
Cette réunion marque une étape décisive pour le Tchad, qui s’engage résolument sur la voie d’une gouvernance sécuritaire rénovée, fondée sur la transparence, la technologie et le respect des droits fondamentaux. C'est un pas de plus vers une sécurité publique au service de tous.