Les travaux ont été ouverts par M. Bachir Diallo, ministre guinéen de la Sécurité et de la Protection civile, en présence de M. Mossa Ag Attaher, ministre malien des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, à la tête d’une importante délégation.
L’objectif principal était de mettre en place un cadre de concertation permanent pour lever les obstacles entravant la circulation sur le corridor Conakry–Bamako et renforcer la coordination contre les menaces sécuritaires communes.
Les deux parties ont relevé plusieurs défis, parmi lesquels :
L’objectif principal était de mettre en place un cadre de concertation permanent pour lever les obstacles entravant la circulation sur le corridor Conakry–Bamako et renforcer la coordination contre les menaces sécuritaires communes.
Les deux parties ont relevé plusieurs défis, parmi lesquels :
- Les tracasseries routières et contrôles excessifs ;
- Les conflits liés à la transhumance et à la divagation du bétail ;
- Les tensions intercommunautaires ;
- La criminalité transnationale organisée (immigration irrégulière, trafic d’êtres humains, contrebande, etc.) ;
- L’absence de digitalisation des procédures frontalières ;
- L’exploitation minière clandestine.
- Le renforcement des capacités des comités nationaux de facilitation du transport et du transit ;
- La mutualisation des efforts sur le corridor inter-États ;
- L’organisation d’opérations conjointes de lutte contre la criminalité ;
- La vulgarisation et l’application des accords existants, notamment celui sur la transhumance signé en 2022 ;
- La mise en place de commissions mixtes pour résoudre rapidement les différends communautaires ;
- L’interconnexion des systèmes douaniers et le partage accru de renseignements.