
Il reconnait que les relations avec le Tchad ne sont pas encore normalisées mais elles enregistrent un développement positif avec la reprise des relations diplomatiques, la formation d'une force commune capable de surveiller la frontière, la formation d'une commission de gestion de crise qui s'est réunie à N'djamena et se réunira prochainement à Khartoum.
Par Dabio
Les rebelles soudanais du Darfour s’entredéchirent. Pendant que la communauté internationale exerce des pressions sur les parties soudanaises en conflit pour accepter de négocier, les rebelles n’arrivent pas à s’entendre et adopter une position commune. Le président du Mouvement de libération du Soudan, MLS, l’avocat Abdelwahit Mahamat Nour a déclaré la semaine dernière à la télévision arabe d’Aljazeera qu’il est prêt à s’unir avec le MLS de Minawi mais pas avec le Mouvement pour la justice et l’égalité, MJE, du Dr. Khalil Ibrahim qu’il qualifie d’islamiste. Hier, selon une information recueillie par Dabio.net, Mr. Souleyman Djamous un des dirigeants du MLS, mouvement uni, a déclaré que « le MJE du Dr. Khalil se trouve militairement sur les territoires tchadiens et par conséquent, il est mal placé pour exiger des négociations séparées avec le gouvernement soudanais. » Djamous appelle à une table ronde avec le gouvernement réunissant tous les mouvements rebelles du Darfour. L’agenda d’une première rencontre à Doha est presque défini et les préparatifs sont en cours de s’achever.
Accusé de crime au Darfour, et menacé d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) le président soudanais Oumar Hassan Elbéchir a finalement accepté de négocier avec tous les mouvements rebelles du Darfour. Il reste un verrou important à faire sauter pour la réussite de la rencontre. Il s’agit du soutien du président tchadien Idriss Deby. Le Président soudanais Oumar Hassan Elbéchir a déclaré dans une interview au journal arabe « AlSharkh-Al-Awsat" que l'amélioration des relations avec le Tchad est un élément essentiel pour réaliser la paix dans le Darfour. Il reconnait que les relations avec le Tchad ne sont pas encore normalisées mais elles enregistrent un développement positif avec la reprise des relations diplomatiques, la formation d'une force commune capable de surveiller la frontière, la formation d'une commission de gestion de crise qui s'est réunie à N'djamena et se réunira prochainement à Khartoum. Elbéchir multiplie les déclarations de « bonnes intentions » envers son homologue tchadien. Il va jusqu’à annoncer une prochaine rencontre avec le président Idriss Deby qui pourrait se tenir dans la ville darfourienne d'Elfachir au Soudan.
Une chose est sûre, la normalisation des relations entre les deux hommes ne peut avoir lieu sans résoudre sérieusement le dossier des deux rebellions tchado-soudanaises qui sévissent tout au long des deux frontières et sont capables de renvenimer les relatons de deux pays en se lançant dans des opérations militaires même limitées. Les deux chefs d’état doivent prendre cette menace au sérieux et accepter de trouver une solution à leurs deux rébellions. Pour concrétiser ce vœux, il appartient également aux deux rébellions d’abandonner la lutte de chefferie qu’ils mènent et de voir les choses autrement. Enfin, chercher à s’organiser autrement et proposer à la communauté internationale un projet de sortie de crise. L’année 2009 sera en tout cas décisive pour la région.
Source : © dabio.net
Par Dabio
Les rebelles soudanais du Darfour s’entredéchirent. Pendant que la communauté internationale exerce des pressions sur les parties soudanaises en conflit pour accepter de négocier, les rebelles n’arrivent pas à s’entendre et adopter une position commune. Le président du Mouvement de libération du Soudan, MLS, l’avocat Abdelwahit Mahamat Nour a déclaré la semaine dernière à la télévision arabe d’Aljazeera qu’il est prêt à s’unir avec le MLS de Minawi mais pas avec le Mouvement pour la justice et l’égalité, MJE, du Dr. Khalil Ibrahim qu’il qualifie d’islamiste. Hier, selon une information recueillie par Dabio.net, Mr. Souleyman Djamous un des dirigeants du MLS, mouvement uni, a déclaré que « le MJE du Dr. Khalil se trouve militairement sur les territoires tchadiens et par conséquent, il est mal placé pour exiger des négociations séparées avec le gouvernement soudanais. » Djamous appelle à une table ronde avec le gouvernement réunissant tous les mouvements rebelles du Darfour. L’agenda d’une première rencontre à Doha est presque défini et les préparatifs sont en cours de s’achever.
Accusé de crime au Darfour, et menacé d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) le président soudanais Oumar Hassan Elbéchir a finalement accepté de négocier avec tous les mouvements rebelles du Darfour. Il reste un verrou important à faire sauter pour la réussite de la rencontre. Il s’agit du soutien du président tchadien Idriss Deby. Le Président soudanais Oumar Hassan Elbéchir a déclaré dans une interview au journal arabe « AlSharkh-Al-Awsat" que l'amélioration des relations avec le Tchad est un élément essentiel pour réaliser la paix dans le Darfour. Il reconnait que les relations avec le Tchad ne sont pas encore normalisées mais elles enregistrent un développement positif avec la reprise des relations diplomatiques, la formation d'une force commune capable de surveiller la frontière, la formation d'une commission de gestion de crise qui s'est réunie à N'djamena et se réunira prochainement à Khartoum. Elbéchir multiplie les déclarations de « bonnes intentions » envers son homologue tchadien. Il va jusqu’à annoncer une prochaine rencontre avec le président Idriss Deby qui pourrait se tenir dans la ville darfourienne d'Elfachir au Soudan.
Une chose est sûre, la normalisation des relations entre les deux hommes ne peut avoir lieu sans résoudre sérieusement le dossier des deux rebellions tchado-soudanaises qui sévissent tout au long des deux frontières et sont capables de renvenimer les relatons de deux pays en se lançant dans des opérations militaires même limitées. Les deux chefs d’état doivent prendre cette menace au sérieux et accepter de trouver une solution à leurs deux rébellions. Pour concrétiser ce vœux, il appartient également aux deux rébellions d’abandonner la lutte de chefferie qu’ils mènent et de voir les choses autrement. Enfin, chercher à s’organiser autrement et proposer à la communauté internationale un projet de sortie de crise. L’année 2009 sera en tout cas décisive pour la région.
Source : © dabio.net