À l’heure où l’emploi des jeunes reste un défi majeur au Tchad, deux structures locales du Mandoul, le Réseau des Associations des Jeunes du Mandoul (RAJM) et la Coopérative Provinciale des Organisations Féminines pour le Développement Agro-pastoral du Mandoul (COO-PROFEDAM), unissent leurs forces pour miser sur les richesses locales.
Du 23 au 24 juin 2025, elles ont organisé à Koumra, un atelier de formation sur la transformation du Néré, destiné aux jeunes membres du NAIBER, en langue local signifiant « Qui est esclave ? », une plateforme associative active dans la province.
Connu pour ses graines aux multiples vertus nutritionnelles et médicinales, le néré, encore appelé « arbre de la vie » dans certaines zones sahéliennes, peut être transformé en condiments, savons et autres produits à forte valeur ajoutée.
La formation s’est donc axée sur la valorisation artisanale de cet arbre emblématique, avec des démonstrations pratiques de transformation et de conditionnement, le tout dans une ambiance conviviale et pédagogique. L’objectif est clair : « montrer aux jeunes qu’ils peuvent se construire un avenir, sans forcément attendre un emploi de bureau. Il suffit de se former, de valoriser ce que nous avons localement, et d’oser entreprendre », a déclaré Adoumadji Vincent, secrétaire général du RAJM.
L’atelier n’était pas seulement technique. Il visait aussi à redynamiser les organisations de jeunesse, renforcer la coopération inter-associative, et surtout, ouvrir de nouvelles perspectives économiques aux filles et garçons souvent marginalisés, faute d’opportunités. Une attention particulière a été accordée aux jeunes déscolarisés ou sans diplôme, avec un message fort : l’autonomie passe par l’action.
« Nous ne voulons pas que nos jeunes tournent en rond à la recherche d’emplois inexistants. Le RAJM et le COO-PROFEDAM croient en une jeunesse créative, active et connectée à ses ressources », a ajouté la présidente de la coopérative, Mme Sonia Komece Mbalingar.
Ce n’est pas la première initiative du RAJM dans ce domaine. Du 9 au 10 juin dernier, plus de 20 jeunes issus principalement du COO-PROFEDAM, du canton Bessada ont été formés à Koumra à la transformation du tamarin en sirop, granulés et confitures. Une activité qui a connu un réel engouement et qui inspire déjà la mise en place de mini-entreprises locales.
À travers ces ateliers pratiques, le RAJM contribue activement à la promotion de l’entrepreneuriat rural, tout en s’attaquant au chômage de masse dans la province. L’idée, c’est de créer un écosystème où les jeunes peuvent vivre de leurs talents, de leur terre et de leurs idées, dans la dignité. Ces initiatives témoignent d’un changement de mentalité : les jeunes du Mandoul ne veulent plus attendre. Ils veulent agir, produire et transformer.
Et dans cette dynamique, le néré et le tamarin ne sont plus de simples arbres. Ils deviennent des symboles de résilience, de savoir-faire et d’espoir.
Du 23 au 24 juin 2025, elles ont organisé à Koumra, un atelier de formation sur la transformation du Néré, destiné aux jeunes membres du NAIBER, en langue local signifiant « Qui est esclave ? », une plateforme associative active dans la province.
Connu pour ses graines aux multiples vertus nutritionnelles et médicinales, le néré, encore appelé « arbre de la vie » dans certaines zones sahéliennes, peut être transformé en condiments, savons et autres produits à forte valeur ajoutée.
La formation s’est donc axée sur la valorisation artisanale de cet arbre emblématique, avec des démonstrations pratiques de transformation et de conditionnement, le tout dans une ambiance conviviale et pédagogique. L’objectif est clair : « montrer aux jeunes qu’ils peuvent se construire un avenir, sans forcément attendre un emploi de bureau. Il suffit de se former, de valoriser ce que nous avons localement, et d’oser entreprendre », a déclaré Adoumadji Vincent, secrétaire général du RAJM.
L’atelier n’était pas seulement technique. Il visait aussi à redynamiser les organisations de jeunesse, renforcer la coopération inter-associative, et surtout, ouvrir de nouvelles perspectives économiques aux filles et garçons souvent marginalisés, faute d’opportunités. Une attention particulière a été accordée aux jeunes déscolarisés ou sans diplôme, avec un message fort : l’autonomie passe par l’action.
« Nous ne voulons pas que nos jeunes tournent en rond à la recherche d’emplois inexistants. Le RAJM et le COO-PROFEDAM croient en une jeunesse créative, active et connectée à ses ressources », a ajouté la présidente de la coopérative, Mme Sonia Komece Mbalingar.
Ce n’est pas la première initiative du RAJM dans ce domaine. Du 9 au 10 juin dernier, plus de 20 jeunes issus principalement du COO-PROFEDAM, du canton Bessada ont été formés à Koumra à la transformation du tamarin en sirop, granulés et confitures. Une activité qui a connu un réel engouement et qui inspire déjà la mise en place de mini-entreprises locales.
À travers ces ateliers pratiques, le RAJM contribue activement à la promotion de l’entrepreneuriat rural, tout en s’attaquant au chômage de masse dans la province. L’idée, c’est de créer un écosystème où les jeunes peuvent vivre de leurs talents, de leur terre et de leurs idées, dans la dignité. Ces initiatives témoignent d’un changement de mentalité : les jeunes du Mandoul ne veulent plus attendre. Ils veulent agir, produire et transformer.
Et dans cette dynamique, le néré et le tamarin ne sont plus de simples arbres. Ils deviennent des symboles de résilience, de savoir-faire et d’espoir.