Youssouf Allamine Tahir. © DR
Le ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration africaine, de la Coopération internationale et de la Diaspora, Chérif Mahamat Zene, a assuré ce lundi 21 janvier dans un entretien à la presse que le Tchad ne va pas se décourager pour parvenir à la libération de l'étudiant Youssouf Allamine Tahir. "Nous n’allons pas nous décourager. Nous allons appuyer les efforts appropriés visant à trouver une solution au cas de notre compatriote", a-t-il relevé.
Face à une mobilisation de plus en plus grande, le ministre a expliqué que "l'on ne peut forcer la main à la justice d’un État fédéré indien".
Une condamnation à six ans de prison
Youssouf Allamine Tahir a été condamné le 27 avril 2016 par la Cour de Maharajganj à six ans d’emprisonnement ferme et une amende de 45 000 roupies indiens pour « utilisation de faux document », « falsification » et « falsification pour tricherie », en vertu de la loi indienne. Malgré l’appel interjeté et le réexamen des éléments, la Justice a confirmé le premier verdict le 28 juin 2016.
L’étudiant tchadien été arrêté le 5 février 2015 à la frontière entre l’Inde et le Népal. Informé, le consul honoraire du Tchad à New Delhi a contacté par une note le ministère indien des Affaires étrangères le 9 mars 2015 et a demandé la libération et le rapatriement de l’étudiant au Tchad. Le 10 mars, le ministère indien des Affaires étrangères a contacté, à son tour, le gouvernement de l’état fédéré d’Uttar Pradesh qui lui a fait savoir que le cas de l’étudiant tchadien relève de la justice de cet Etat, puisque plusieurs chefs d’accusation, notamment falsification et détention de faux documents pèsent sur lui. Ces éléments ont été portés à l’attention du Consulat le 27 mars 2015 par le Ministère indien.
Après plusieurs démarches, le consulat a encore écrit au ministère indien des Affaires étrangères en date du 26 août 2015 pour demander la libération de l’étudiant « pour raison de santé ». Toutefois, le ministère indien des Affaires étrangères a réaffirmé, par une correspondance en date du 1er septembre 2015, que le cas de l’étudiant relève de la justice.
Son père a pu le rencontrer en prison
Le 23 mai 2016, le conseiller du consul du Tchad en Inde a rendu une visite à l’étudiant qu’il a rencontré. Le conseiller a rencontré aussi les responsables de la prison. Parallèlement à ces efforts, le consul a rencontré plusieurs fois le père de l’étudiant. Il lui a également facilité une rencontre avec son fils emprisonné à deux reprises le 17 et 18 juillet 2017.
D'après le ministre Cherif Mahamat Zene, "après les deux verdicts, le seul recours qui reste aux avocats de Youssouf est de saisir la Haute Cour pour une demande «d’exonération ». Compte de tenu du nombre élevé des demandes que la haute Cour enregistre, le cas de Youssouf n’a pu être enrôlé. Le Consulat a identifié un autre cabinet d’avocats qui a pris connaissance du dossier et a rassuré de faire inscrire le cas de Youssouf sur la liste des demandes « d’exonération » devant la haute Cour."
Face à une mobilisation de plus en plus grande, le ministre a expliqué que "l'on ne peut forcer la main à la justice d’un État fédéré indien".
Une condamnation à six ans de prison
Youssouf Allamine Tahir a été condamné le 27 avril 2016 par la Cour de Maharajganj à six ans d’emprisonnement ferme et une amende de 45 000 roupies indiens pour « utilisation de faux document », « falsification » et « falsification pour tricherie », en vertu de la loi indienne. Malgré l’appel interjeté et le réexamen des éléments, la Justice a confirmé le premier verdict le 28 juin 2016.
L’étudiant tchadien été arrêté le 5 février 2015 à la frontière entre l’Inde et le Népal. Informé, le consul honoraire du Tchad à New Delhi a contacté par une note le ministère indien des Affaires étrangères le 9 mars 2015 et a demandé la libération et le rapatriement de l’étudiant au Tchad. Le 10 mars, le ministère indien des Affaires étrangères a contacté, à son tour, le gouvernement de l’état fédéré d’Uttar Pradesh qui lui a fait savoir que le cas de l’étudiant tchadien relève de la justice de cet Etat, puisque plusieurs chefs d’accusation, notamment falsification et détention de faux documents pèsent sur lui. Ces éléments ont été portés à l’attention du Consulat le 27 mars 2015 par le Ministère indien.
Après plusieurs démarches, le consulat a encore écrit au ministère indien des Affaires étrangères en date du 26 août 2015 pour demander la libération de l’étudiant « pour raison de santé ». Toutefois, le ministère indien des Affaires étrangères a réaffirmé, par une correspondance en date du 1er septembre 2015, que le cas de l’étudiant relève de la justice.
Son père a pu le rencontrer en prison
Le 23 mai 2016, le conseiller du consul du Tchad en Inde a rendu une visite à l’étudiant qu’il a rencontré. Le conseiller a rencontré aussi les responsables de la prison. Parallèlement à ces efforts, le consul a rencontré plusieurs fois le père de l’étudiant. Il lui a également facilité une rencontre avec son fils emprisonné à deux reprises le 17 et 18 juillet 2017.
D'après le ministre Cherif Mahamat Zene, "après les deux verdicts, le seul recours qui reste aux avocats de Youssouf est de saisir la Haute Cour pour une demande «d’exonération ». Compte de tenu du nombre élevé des demandes que la haute Cour enregistre, le cas de Youssouf n’a pu être enrôlé. Le Consulat a identifié un autre cabinet d’avocats qui a pris connaissance du dossier et a rassuré de faire inscrire le cas de Youssouf sur la liste des demandes « d’exonération » devant la haute Cour."