Congolais,
Toutes les actions qui ont été entreprises depuis 1965 n'ont en aucun cas permis l'affirmation interne et externe de notre pays sur les plans économique, social, sanitaire et politique. À ses fléaux se sont ajoutées les pandémies telles que le Sida, Ebola et la Covid-19, amplifiées par la défaillance en matière de prévention médicale et de gestion de la chose publique.
KONGO DIA NTOTILA !
KONGO ESANGANI !
KONGU BADISANGISHE !
KONGO ILIKUSANYIKA !
CONGO RÉUNIFIÉ !
Sécurité et paix. Dignité et grandeur. Travail et prospérité. Santé et bonheur. Voilà les vœux pour 2021, en faveur desquels la Direction internationale de l'Alliance de Base pour l'Action Commune (ABACO) est en train d'œuvrer. Forts du soutien spirituel de nos ancêtres, ainsi que par devoir moral envers les martyrs de l'indépendance, nous devons nous impliquer davantage dans un élan patriotique et dans une dynamique collective pour notre bien-être social. 2021 doit enfin être l'année de la fin de nos souffrances et du début d'une merveilleuse aventure humaine, en vue de notre émancipation dans la liberté. Agissons donc ensemble pour l'amélioration matérielle et le progrès intellectuel, apports essentiels pour un Congo compétitif et véritablement indépendant.
Que vive la République Démocratique du Congo, plurielle et indivisible !
Que vive à jamais le peuple congolais, sans aucune distinction, dans la cohésion nationale !
Fait à Paris, le 4 janvier 2021
Pour la Direction internationale de l'ABACO,
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Premier Vice-Président de l'Alliance de Base pour l'Action Commune
Contact : abacofrancerdc@gmail.com
Depuis l’accord de Sun City ratifié en 2002 jusqu’à la coalition FCC-CACH signé en 2019, la République Démocratique du Congo n’a cessé d’être en proie aux intérêts groupusculaires, voire individuels, avec comme conséquences le pillage des ressources, l’impunité accordée aux auteurs des crimes de guerres et crimes contre l’Humanité, les violences sexuelles comme arme de guerre, la déstabilisation du territoire national, la volonté manifeste d’exclure les Congolais d’origine et leurs descendants de leur nationalité ancestrale, le souhait d’écarter la diaspora de la gestion de la chose publique et de la pratique politique… Bref, le népotisme et la faillite étatique, ainsi que la soumission sur le plan régional et l’inexistence diplomatique à l’échelle continentale.
Fort de ce négatif et catastrophique constat, la Direction internationale de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) rappelle avec force et vigueur que le passé doit éclairer le présent en vue d’un avenir économiquement viable et politiquement incontournable. Ainsi faudrait-il mettre sur pied des institutions républicaines de transition et non seulement un gouvernement d’union nationale sur la base des schémas qui sont à l’origine de la dramatique impasse dans laquelle se trouve, de nos jours, la République Démocratique du Congo.
Tout en prenant acte de l’initiative du Président de la République Démocratique du Congo dans la recherche des solutions idoines, la Direction internationale de l’ABACO n’est pas hostile à l’émergence d’une transition institutionnelle qu’elle a toujours appelée de ses vœux – cf. différents ouvrages, articles et communiqués de presse(*).
Que les pesanteurs spirituelles soulagent enfin les souffrances et éveillent la conscience patriotique des populations congolaises !
Que les forces ancestrales protègent le Kongo !
Que vive à jamais la République Démocratique du Congo, à la fois fédératrice et émancipatrice !
Résolution prise par visioconférence depuis la France.
Fait à Paris, le 27 décembre 2020
Pour la Direction internationale, Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Premier Vice-Président de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) chargé des affaires extérieures
Contact : abacofrancerdc@gmail.com – Tél. : 0033612066872
(*) Notamment les ouvrages intitulés Les 10 propositions pour la République Démocratique du Congo et Le Congo-Kinshasa en quelques lettres.
Au lieu de s’appuyer inconsciemment sur la Banque mondiale ou le FMI pour réaliser le programme présidentiel, Kinshasa ferait mieux d’assurer la présence étatique dans la partie orientale. Cela lui permettrait de sécuriser la région du Kivu et l’Ituri, et d’avoir le contrôle sur le trafic des minerais de sang. Ainsi pourrait-il financer aisément la gratuité de l’enseignement primaire et lutter efficacement contre la pauvreté, plutôt que de faire de manière tacite du Rwanda le premier exportateur de coltan dont ne regorge pas son sous-sol.
Par ailleurs, sur le plan sécuritaire, une réunion devrait se tenir les 24 et 25 octobre à Goma en compagnie des états-majors de la République Démocratique du Congo, du Rwanda, du Burundi et de l’Ouganda dans le but d’éradiquer des groupes armés, aussi bien étrangers que congolais. Par conséquent, dans le cadre du futur état-major intégré, les armées burundaise, rwandaise et ougandaise pourraient y avoir des délégués. Quid de l’Africom et de la Monusco, déjà présents dans la région en tant qu’observateurs ?
Dans mon dernier ouvrage, tel un entomologiste, je me suis penché les faits constituant le véritable rôle de la Monusco dans l’Est de la République Démocratique du Congo(*). En tout cas, le projet de l’état-major intégré en vue des opérations conjointes contre les groupes armés congolais et étrangers soulève sérieusement la question de la présence onusienne dans la partie congolaise de la région des Grands Lacs. Faudrait-il réintroduire officiellement sur le sol congolais les pays voisins, et notamment le Rwanda et le Burundi accusés de se faire la guerre dans cette partie du territoire congolais en instrumentalisant les groupes armés congolais et étrangers ? Devrait-on maintenir, dans la région du Kivu et en Ituri, une force onusienne qui, depuis plus de vingt ans, ne parvient pas à y instaurer la paix ?
À l’instar du chanteur, musicien, compositeur et acteur français Enrico Macias, les Congolais osent de tout cœur espérer que « rien [ne sera] plus beau qu’un fusil rouillé, qu’un soldat un jour [aura] oublié quelque part à l’ombre d’un buisson pour courir vers son village et sa maison. Et qui ne servira plus jamais, plus jamais. »
Gaspard-Hubert Lonsi Koko