Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
REACTION

Cameroun :Mfou, les populations locales appellent Bureau Veritas a suspendre le certificat OLB accordé à la société forestière FIPCAM.


Alwihda Info | Par AMOUGOU jacques - 15 Juillet 2016


Une entreprise engluée dans des fraudes immenses, s’est taillée une réputation sulfureuse et fait l’objet en ce moment des enquêtes des services de la présidence de la république, du premier ministère, de l’assemblée nationale, du ministère du travail et du fisc, Son directeur général MULLER Stéphane a été jeté en cellule au secrétariat d’Etat à la gendarmerie nationale et est poursuivi au tribunal pour tentative d’assassinat d’un riverain et pour faux et usage de faux et corruption. La suspension de ce certificat OLB permettra certainement à cette entreprise de se conformer aux règlements et lois du pays selon une source.hier encore des enquetes ont eu lieu dans cette entreprise et même ce vendredi aussi.


Ignorer les revendications des populations locales qui ont pourtant des preuves serait suicidaire pour la communauté locale, le Cameroun et la transparence que prône Bureau Veritas.


Après Plusieurs entretiens avec les ONG, les leaders de la société civile et des sources rencontrées sur les différents sites de l’usine de la société forestière FIPCAM qui ont mis à notre disposition des correspondances dont des larges extraits vous sont donnés. Il se révèle que les populations autochtones de Mfou exigent à Bureau Veritas de suspendre les certificats Origine et Légalité du Bois(OLB) accordés à la société forestière FIPCAM, spécialement :
OLB-CERT/COC-140201 du 10 février 2014,site de Nkol-Nguet à Mfou
OLB-CERT/FC-140301 du 07 mars 2014, UFA 09017, UFA 09018, UFA 10045, UFA 09004B
pour les motifs suivants :
Licenciement abusif des délégués du personnel, licenciement des employés dénonciateurs des fraudes internes, refus de respecter les instructions du ministère du travail face à la demande de réintégration de certains employés, calcul erroné des heures supplémentaires et détournement par l’employeur des frais liés aux paiement de ces dernieres, escroquerie foncière du site couvrant l’usine de transformation à Nkol-Nguet, refus de signer l’acte de vente du terrain abritant l’usine de transformation à Nkol-Nguet, refus de signer un cahier de charges avec les populations locales, Acquisition frauduleuse de la mutation des titres fonciers de la communauté autochtone,
Séquestration des titres fonciers de la communauté autochtone depuis 15 ans,
Refus de réaliser légalement un audit environnemental et social sur le site abritant l’usine de transformation à Nkol-Nguet ,
Acquisition illégale du certificat de conformité environnemental,
Assassinat raté du porte parole de la communauté locale par le directeur général MULLER Stéphane, enlèvement du porte parole par le directeur général MULLER Stéphane,
prise d’otage du défenseur de l’environnement et porte parole de la communauté riveraine autochtone orchestré et financé par MULLER Stéphane, Insécurité au travail cause des accidents de travail de plusieurs ouvriers mort ses derniers mois sans dédommager leurs familles,
Fabrication de faux titres fonciers,
Transport des grumes de nuit pour éluder les contrôles et passer les ponts bascules avec des tonnages prohibés,
Exploitation forestière illégale et fraudes fiscales.
Ces certificats OLB octroyés à la FIPCAM étaient certainement basés sur plusieurs faits et documents faux qu’auraient présenté les dirigeants de FIPCAM aux auditeurs.
L’affaire FIPCAM serait minutieusement suivie par plusieurs démembrements du gouvernement et ONG qui pourraientt être d’un grand support pour confirmer ou infirmer les dénonciations des populations.
La communauté autochtone affirme que la réputation d’incorruptible dont jouit BUREAU VERITAS les incite à faire confiance à cet organisme international et à solliciter une séance de travail avec les auditeurs lors de leur arrivée prochaine à FIPCAM au Cameroun.

La mercedes de couleur bleu nuit envoyée pour assassiner un ancien employé dont la compagne a été empoisonnée à Mfou le 28 juin dernier et est decedée le même jour ne pourra rien changé.
La justice retrouvera les coupables proches de MULLER Stéphane.

AMOUGOU jacques



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)