COMMUNIQUE

Le chef d'Etat major de la Garde Républicaine de Djibouti a fait libéré son neveu auteur de l'assassinat d'un sous officier


Alwihda Info | Par A. COLOMBA - 23 Février 2018


Libération de l’assassin du sous-officier Mohamed Halloyta dit Reedo
Le président de Djibouti en flagrant crime d’impunité, en autorisant l'exfiltration de la prison de Gabode du soldat Yacine Ali Abdillahi, un trés proche parent , auteur de l'assassinat contre un sous officier. Plusieurs militaires d'origine Afar ont été les cibles y compris en Somalie, des éléments de l'armée apparentés au Président de la République qui bénéficient de l'impunité


Les éxecutions extra judiciaires de la part du pouvoir à Djibouti bénéficent de l'impunité

OBSERVATOIRE POUR LE RESPECT DES DROITS HUMAINS A DJIBOUTI (O.R.D.H.D)
17 rue Hoche 93100 Montreuil-Sous-Bois
Courriel : ordhd@hotmail.com
COMMUNIQUE de PRESSE
Libération de l’assassin du sous-officier Mohamed Halloyta dit Reedo
Le président de Djibouti en flagrant délit d’impunité

Le 18 août 2009, le sous-officier djiboutien d’origine Afar M. Mohamed Haloyta Mohamed dit Reedo, a été exécuté de sang froid de plusieurs balles dans la tête par le soldat Yacine Ali Abdillahi de l’Armée Nationale Djiboutienne, qui est aussi le cousin et protégé du chef de garnison de Boli (40 km de Tadjourah), où le crime a eu lieu. Le soldat Yacine Ali Abdillahi a été exfiltré de la prison de Gabode le 18 février 2018 par le Colonel Mohamed Djama, chef de la garde Républicaine, qui est également son oncle au mépris de toutes les règles de justice.

Le fait qu’aucun de ses complices, ni aucun des commanditaires n’aient été arrêtés ni inquiétés a suscité colère parmi sa famille, et ses compagnons au moment des faits.

Mohamed Halloyta Mohamed dit Reedo, est un ancien combattant de FRUD, intégré à l’armée en 1995. Ce n’est pas la première fois que des anciens du FRUD sont pris pour cible par des éléments de l’armée, proches de la présidence.

Mohamed Haloyta était désarmé avant d’être assassiné, plusieurs de ses camarades qui avaient protesté contre son exécution, ont été arrêtés et emprisonnés à Tadjourah à l’époque.

Cette libération qui est le fait du prince a d’ores et déjà suscité des tensions et des manifestations de protestation contre ce déni de justice et risquent d’avoir des conséquences plus graves.

L’ORDHD demande :
- L’ouverture d’une véritable enquête sur l’assassinat du sous-officier Reedo, pour faire toute la lumière sur les complicités et les commanditaires de ce crime ;
- Le ré emprisonnement effectif de l’assassin Yacine Ali Abdillahi ;
- La fin de l’impunité des assassinats ciblés dans l’armée.

Fait à Montreuil,
Le 22 Février 2018 Pour L’ORDHD : A. COLOMBA

L’Observatoire pour le Respect des Droits Humains à Djibouti, crée en France en février 2002 est issu du Comité pour le Respect des Droits de l’Homme à Djibouti. Il regroupe des citoyens d’Europe et de Djibouti.

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