
Le 7 mai 2025, le tribunal a tenu une nouvelle audience dans l'affaire très médiatisée opposant About Hachim Bouder, représentant de l'entreprise HBC, à Idriss Youssouf Boy, ex-directeur de cabinet du président de la République.
L’enjeu est majeur : 11,9 milliards de francs CFA que le plaignant affirme avoir remis à l’accusé, dans ce qui est présenté comme un prêt consenti au nom du chef de l’État entre 2021 et 2023, rapporte MRTV qui donne des détails sur le procès.
Les accusations portées contre M. Boy incluent trafic d’influence, abus de fonctions, escroquerie et corruption. Il aurait perçu cette somme sans jamais la rembourser. Malgré plusieurs tentatives de règlement à l’amiable, notamment par voie familiale, il nie tout en bloc, affirmant n’avoir jamais rencontré les plaignants, selon MRTV.
Lors de l’audience, plusieurs témoins clés sont venus à la barre pour confirmer avoir assisté à des échanges directs entre les deux parties. L’un d’eux, Noroti Taïro, affirme avoir été présent chez M. Boy lorsque ce dernier a reconnu avoir reçu l’argent, bien qu’il ait réduit le montant à 9,9 milliards. D’autres témoins ont confirmé ce récit, parlant d’une reconnaissance initiale, suivie d’un désaveu de l’accusé.
Pour sa défense, Idriss Youssouf Boy campe sur sa position, niant tout contact avec les plaignants. Il rejette également les témoignages, mettant en doute leur crédibilité. Une tentative de résolution du différend par serment sur le Coran a été rejetée par la défense, qui a rappelé que seul le droit positif devait régir le procès.
Les pièces à conviction se résument à quelques chèques non datés, émis par HBC à l’ordre de "moi-même", dont l’un d’un montant de 1 milliard de francs CFA. La Banque Commerciale du Chari (BCC) a expliqué que, bien qu’inhabituelle, une telle pratique pouvait être validée en interne. Toutefois, aucun élément ne permet de prouver que ces chèques ont été encaissés par M. Boy ou par M. Bouder, précise MRTV.
L’enjeu est majeur : 11,9 milliards de francs CFA que le plaignant affirme avoir remis à l’accusé, dans ce qui est présenté comme un prêt consenti au nom du chef de l’État entre 2021 et 2023, rapporte MRTV qui donne des détails sur le procès.
Les accusations portées contre M. Boy incluent trafic d’influence, abus de fonctions, escroquerie et corruption. Il aurait perçu cette somme sans jamais la rembourser. Malgré plusieurs tentatives de règlement à l’amiable, notamment par voie familiale, il nie tout en bloc, affirmant n’avoir jamais rencontré les plaignants, selon MRTV.
Lors de l’audience, plusieurs témoins clés sont venus à la barre pour confirmer avoir assisté à des échanges directs entre les deux parties. L’un d’eux, Noroti Taïro, affirme avoir été présent chez M. Boy lorsque ce dernier a reconnu avoir reçu l’argent, bien qu’il ait réduit le montant à 9,9 milliards. D’autres témoins ont confirmé ce récit, parlant d’une reconnaissance initiale, suivie d’un désaveu de l’accusé.
Pour sa défense, Idriss Youssouf Boy campe sur sa position, niant tout contact avec les plaignants. Il rejette également les témoignages, mettant en doute leur crédibilité. Une tentative de résolution du différend par serment sur le Coran a été rejetée par la défense, qui a rappelé que seul le droit positif devait régir le procès.
Les pièces à conviction se résument à quelques chèques non datés, émis par HBC à l’ordre de "moi-même", dont l’un d’un montant de 1 milliard de francs CFA. La Banque Commerciale du Chari (BCC) a expliqué que, bien qu’inhabituelle, une telle pratique pouvait être validée en interne. Toutefois, aucun élément ne permet de prouver que ces chèques ont été encaissés par M. Boy ou par M. Bouder, précise MRTV.