POINT DE VUE

N’Djamena : aménagement routier, la commune de 10e arrondissement demeure en dernière position


Alwihda Info | Par Ali Moussa - 13 Juillet 2022


La commune de 10ème arrondissement est située à la sortie nord de N’Djamena et compte 10 quartiers. Elle est l’une des plus grandes communes que compte la capitale mais n'a jamais bénéficié d'une voie goudronnée. En dépit de son existence, toutes les voies routières sont impraticables laissant ainsi une image moribonde par rapport aux autres communes de la ville.


L’aménagement urbain n’est pas la priorité des autorités communales de 10ème arrondissement. Ses routes sont incomparables en saison de pluie et en saison sèche. Ses habitants sont embourbés dans la boue en saison pluvieuse et dans un traumatisme curviligne en saison sèche.

Une seule pluie et la commune est inondée, bloquant tout sur son passage, sauf pour les piétons. Or, l’aménagement de l’espace public est une affaire publique qui concerne d’abord la commune et après la population. L'aménagement joue un rôle essentiel pour la sécurité d’un système de circulation urbaine. Contrairement aux arrondissements de la capitale les plus avancés, l’amélioration de la sécurité routière dans la commune de 10ème arrondissement n’occupe qu’une place négligeable et les autorités locales ne se soucient guère du calvaire de la population.

Qu’est-ce qu'il manque au 10ème arrondissement pour être au même niveau que d'autres communes en terme d’aménagement ?

Les autorités communales de 10ème arrondissement doivent davantage doubler d'efforts pour améliorer les voies de circulation routière et surtout en cette saison pluvieuse. Des quartiers comme Gozattor, ancien quartier de la commune, occupent la première position en terme de mauvaises routes et la dernière position en terme d'aménagement.

Même les prix des transports sont différents des autres communes. Les taximans et clandomans exigent une somme exorbitante lorsqu'on prétend se rendre à Gozattor. Ceci s’explique par les mauvaises routes du quartier.

D’une part, on peut dire que la responsabilité revient aux autorités de la commune qui n’attachent pas beaucoup d’attention à l’aménagement et d'autre part, par l’incivisme car la population de cette commune déverse les ordures sur les trottoirs et caniveaux, dégageant ainsi des odeurs nauséabondes. Ces pratiques rendent l'espace public invivable, au vu et au su de la mairie.

Le gouvernement doit veiller également aux aménagements routiers de cette commune car un délaissement est actuellement constaté par la population.

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