ANALYSE

Opération Mouebara au Congo : une ineptie débitée par « Opinion.fr » devenue vérité d'évangile pour la bande Touanga


Alwihda Info | Par Prout William Cisse - 7 Aout 2015


La série des documents sur le Congo, tous faux les uns contre les autres, publiée, le 27 juillet dernier, par le site opinion.fr, à l’instar de l’opération Mouebara, ne peut convaincre que les lecteurs naifs et aigris de ce journal. La récupération faite par la bande de Marcel Touanga n’a pour rôle que de porter du discrédit, comme il est de coutume, sur les autorités congolaises.


La bande à Touanga Marcel est entrain de rendre perpétuel un mensonge dans l’espoir d’accrocher ceux qui sont loin de la réalité. Ce groupe d’aigris distille dans chacun de ses actes et chacune de ses paroles un venin de haine et de mauvaise foi sans fondement. Cette bande applique avec un cynisme déconcertant la maxime de Joseph Goebbels, à savoir «un mensonge mille fois répété finit par devenir vérité ».

Le 27 juillet dernier, le site du journal Opinion publiait une série de documents , à l’instar de « l’opération Mouebara », montés de toutes pièces pour tenter de jeter du discrédit – comme c’est son option choisie depuis longtemps – sur les autorités congolaises. Mais, du bout en bout, il ne s’agit que du mensonge cousu de fil blanc.

Cette ineptie débitée sur l’ « opération Mouebara » n’est qu’une provocation qui vise la personne de Denis Sassou N’Guesso dont la bande à Touanga croit susciter le courroux à travers l’attribution du nom de sa mère à une opération inventée de toute pièces pour nuire.

En 2010, Frédéric Bitamou alias Ntoumi rapportait en relais ce mensonge grotesque dans son livre publié à Paris dans la collection Essai biblique dirigée par un certain Alain Kounzilat, en juin de cette année, sous le titre « Une Longue nuit : La demeure du Silence ». Dans ce livre Ntumi, présente le régime issu de la guerre du 5 juin comme un pouvoir anachronique né d’un coup d’Etat militaire, alors que la guerre du Pool est présentée comme étant une tentative génocidaire du même régime contre les populations du Pool, de la Bouenza, de la Lékoumou et du Niari.

Sauf que personne n’a jamais réalisé – y compris dans le Pool- pourquoi Ntumi qui n’était allié ni de Bernard Kolelas, ni de Lissouba pendant le conflit de 1997 est devenu brusquement et comme par emprunt, le leader de la guerre de 1998 dans le Pool.

Monsieur Ntondo, le préfacier du livre de Ntumi, a pris pour argent comptant les mensonges rapportés par Touanga dans le journal Talassa en 2000. Comme hélas ni en 2000, ni 2010, ces grossièretés n’ont suscité aucune réaction des autorités de Brazzaville en leur temps, elles sont en train d’être transformées en vérité d’évangile, à force de les répéter.

Ces mensonges pourront avoir des conséquences néfastes sur les générations futures si, cette espèce d’industrie du mensonge n’est pas arrêtée aussi bien par ceux qui la distillent que par l’autre côté (les gens du pouvoir) qui doit se sentir obligé de donner la version du terrain de ce conflit entretenu par l’égocentrisme et la soif du leadership, notamment.

Par ailleurs, le Pasteur Ntumi parle cette fameuse opération Mouébara en alléguant que « le nom Mouebara veut dire en langue M’bosi ‘’L’homme fort’’. Un autre gros mensonge !

Il importe de signaler que les spécialistes de la langue M’bosi scindent étymologiquement en deux le nom « Mouébara » : Mou (féminin) et Ebara ou Ibara (nom) car le féminin de certains noms masculins M’bosi est reconnaissable par le radical Moua qui vient de l’expression « Mouèmèrè » (fille) du M’bosi ancien.

Mais, l’image de La Marianne, symbole de la mère patrie Congolaise apposée sur ce document est fausse : Son fond est sombre et sa tête dressée. Rien que cette illustration.

Que l’on ne s’y méprenne ! Tous les mensonges débités depuis des dates n’ont pour fond que l’intégrisme, exprimé sous forme de contestation des autorités de Brazzaville. L’arsenal de la communication politique déployé par les Touanga, Ntumi, N’tondo et autres n’est motivé que par la volonté de nuire.

En effet – et Marcel Touanga le sait – le fils Touanga fut un gendarme. Pendant le conflit de 1997, il décida de fuir les hostilités pour aller à Kinshasa. Mais le long de la route, gendarme qu’il était, il n’avait pas pu regarder sans réagir les exactions que commettaient les miliciens Ninjas sur les populations civiles : vols, viols, etc. Ceux-ci n’ont pas à leur tour avalé les leçons de morale de Touanga fils, malgré le fait qu’il leur parlait en patois. Ils l’ont tué avant même qu’il n’atteigne la frontière de la RDC.

Marcel Touanga avait juré ainsi, de venger la mémoire de son fils gendarme en accablant le régime de Brazzaville de tous les génocides imaginables. Ce faisant, il devait gagner de l’argent, en faisant un chantage sur la mort de son fils tué par ses propres frères.

C’est en 2000 que Marcel Touanga rendait public, pour la première fois, ce pur fruit de son imagination dans le journal Talassa qui, comme Touanga, voue une haine viscérale contre certains de ses compatriotes, au motif qu’ils sont aux commandes du pays. Les accointances qu’il avait avec le pouvoir ressemblent, aujourd’hui, à ces souris qui rangent les pieds …

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