POINT DE VUE

République Centrafricaine : Les diables du pouvoir


Alwihda Info | Par Godfroy- Luther GONDJE- DJANAYANG - 7 Mai 2014



Godfroy- Luther GONDJE- DJANAYANG, Expert- Analyste en gestion des crises politico- militaires.

Godfroy- Luther GONDJE- DJANAYANG, Expert- Analyste en gestion des crises politico- militaires.
Pour l’intérêt que porte cette analyse, je soulèverais en guise de phrase t’attaque l’interrogation suivante : Quel est le processus qui mène la bande des criminels à l’organisation des massacres du peuple Centrafricain ?
 
En effet, selon Jacques Sémelin adresse une succession d'étapes, qui partent de l'utilisation politique de l'imaginaire national au « passage à l'acte » collectif.
 
Il faut un courage très spécial pour mener une recherche de plusieurs années sur les génocides du XXe siècle. Un tel objet d'étude suscite à tout un chacun horreur, répulsion, stupéfaction. Jacques Sémelin s'est pourtant attaqué à ce sujet difficile.
 
En revanche, il définit le massacre comme une « forme d'action le plus souvent collective de destruction».
 
Depuis une certaine décennie, le peuple Centrafricain est victime des massacres venant de la part des diables du pouvoir qui veulent imposer leur vision de gouverner la société par des équations immorales.
 
Les viols, les massacres, la torture, la misère, la maladie, la guerre, le cortège des morts, les villages brulés, l’insécurité, la famine, les enfants orphelins, la souffrance humaine ect... sont à la source du bonheur des ces criminels. Si dans le manichéisme, le mal est à égalité avec le principe du bien, l'un et l'autre correspondant à Dieu, dans la tradition judéo-chrétienne, les anges déchus et leur chef appelé le diable tentent de le répandre en agissant auprès des hommes par la tentation. Les anges déchus étaient donc des créatures de Dieu et n'ont pas été créés mauvais mais ils se sont déchus eux-mêmes en se voulant les égaux de Dieu et en le rejetant.
 
Le diable a rejeté le bien et il est à l'origine du mal : « Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui ».
 
Aujourd’hui, les diables du pouvoir pensent qu’ils peuvent triompher sur le peuple centrafricain par la force.
 
Logiquement ce qu’ils ignorent la capacité de frappe d’un peuple est nettement supérieur à ceux qui estiment qu’ils gagneront la bataille contre ce peuple.
 
Si la vérité reste et demeure le point fort de Dieu alors pour quelle raison les diables du pouvoir s’opposeront au peuple de Dieu ?
 
La réponse de cette interrogation trouve son fondement dans la démonstration de la grande victoire du peuple de Dieu à travers l’exemple du printemps arable.
 
«Vaut mieux perdre une bataille dans la dignité qu’avec humiliation devant le peuple».

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