Depuis quelques jours, un avion léger effectue des vols à basse altitude au-dessus de plusieurs quartiers de la ville. Ces survols, prévus jusqu’à la fin du mois de juin, s'inscrivent dans une série d'opérations destinées à collecter des données topographiques de haute précision.
Ces données serviront à actualiser les plans d’urbanisme, à élaborer les schémas d’assainissement et de drainage, à localiser les zones les plus exposées aux inondations et à orienter les futurs travaux.
En parallèle, des opérations de topographie terrestre sont également en cours. Elles permettront d’améliorer la précision altimétrique des données obtenues par voie aérienne, notamment dans les zones où des équipements techniques au sol sont déjà déployés.
Un outil essentiel pour la planification urbaine
Un plan d’urbanisme n’est pas seulement une représentation cartographique ; c’est un outil de gestion du territoire qui permet d’organiser les espaces urbains, d’anticiper les flux d’eau pluviale, de planifier les infrastructures nécessaires et de protéger les habitations.
L’opération couvre prioritairement la ville de N’Djamena, mais pourra être étendue à d’autres zones urbaines si les conditions météorologiques et techniques le permettent.
Ainsi, si vous apercevez un avion à basse altitude ces prochains jours, il n'y a pas lieu de s’inquiéter. Cette opération est encadrée, sans danger pour la population, et est essentielle à la préparation des futures interventions du projet.
Le Projet Pilier, mis en œuvre sous la tutelle du Ministère de l'Aménagement du Territoire, de l'Habitat et de l'Urbanisme avec l’appui de la Banque Mondiale, s’engage pour des villes plus sûres, mieux organisées et résilientes face aux aléas climatiques.