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TCHAD

Tchad : L'UNET s’insurge contre la fermeture du restaurant universitaire de Ndjamena


Alwihda Info | Par Ali Moussa - 9 Décembre 2020


C’est le principal objet du point de presse de l'Union nationale des étudiants tchadiens (UNET) qu’il a animé ce mercredi 9 décembre 2020, dans ses locaux à la faculté d'Ardep Djoumal.


Outre la fermeture du restaurant à l'université de N'Djamena, le point de presse de l’Union nationale des étudiants tchadiens portait également sur la mauvaise qualité de prestation dans d'autres universités et instituts universitaires du Tchad.
Ainsi donc, l'UNET exprime son indignation face à l'incapacité des hautes autorités de la République à gérer les conditions sociales des étudiants, par le biais du Centre National des Œuvres Universitaire (CNOU). Le chargé des relations publiques de l'UNET, Mathias Debin, affirme que les étudiants des trois sites universitaires de N'Djamena n'ont plus rien à manger depuis une semaine, suite à la grève des prestataires, à cause des difficultés financières qu'ils traversent, car ils accusent des arriérés des plusieurs mois. Des promesses de payement de factures ont été faites, mais sans suite.

Mathias Debin soutient qu'après la suppression des bourses d'études en 2016, les frais d'inscription leur ont été imposés, allant de 50 000 FCFA, pour les étudiants en régime normal, 150 000 FCFA pour le régime spécial, voire 700 000 FCFA pour le cycle Master2. « Pourtant, la bourse d'études a été supprimée pour être reversée dans les œuvres universitaires », a-t-il martelé. Il ajoute que depuis cette date jusqu'à nos jours, les étudiants tchadiens n'ont jamais cessé de se plaindre et leurs situations socio-académiques se dégradent d'une manière continue.

L'UNET s'indigne du comportement de gouvernement, pour son manque de volonté d'améliorer les conditions d'études. « Les quatre années de la suppression des bourses suffisent largement pour régler les difficultés que rencontrent les étudiants tchadiens », a-t-il indiqué. L'Union s'interroge sur les recettes versées par les pauvres étudiants, tout en affirmant que le gouvernement joue à la théorie du « chien aboie, la caravane passe ».
Enfin, l'Union nationale des étudiants tchadiens accorde un délai de 72 heures au gouvernement et au CNOU, pour remédier à ces problèmes, le cas échéant, ils seront responsables de tout ce qui adviendra.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)