L’atelier zonal pour la relecture du projet de Code pastoral, organisé en application des recommandations issues du Dialogue National Inclusif de 2022, s’est tenu ce mardi 10 juin 2025 à Massakory, dans la province du Hadjer-Lamis. Placé sous le haut patronage du ministre de l’Élevage et de la Production animale, l’événement a réuni diverses autorités coutumières, traditionnelles ainsi que des représentants de la société civile.
Les travaux ont été répartis en plusieurs groupes dans la soirée du même jour afin de favoriser une participation active et inclusive de tous les acteurs concernés.
Selon Ahmat Abdoulfathi, secrétaire général de la Confédération des Organisations Professionnelles de Pasteurs et Acteurs de la Filière Bétail au Tchad, cette démarche vise à recueillir les avis de chacun sur les différentes dispositions du projet de loi, dans le but d’harmoniser les idées et de parvenir à un code consensuel, accepté par tous.
« Cet atelier est une initiative louable. Depuis le décès du président Idriss Déby Itno, le Code pastoral, pourtant adopté, a été retiré dans un contexte de tension politique. Ce retrait faisait partie d’un mouvement de contestation. Or, il est inconcevable qu’un pays à forte vocation pastorale comme le Tchad n’ait pas de cadre légal pour régir ce secteur. Ce vide juridique alimente de nombreux conflits, notamment autour de l’accès aux terres pastorales et aux couloirs de transhumance. En l’absence de règles claires, chacun agit selon sa volonté. Il est donc urgent de remplacer la loi n°4 de 1959, héritée de l’époque coloniale, qui visait davantage à contrôler les populations qu’à développer l’élevage. Le contexte a changé : la population croît, les enjeux évoluent. Il est indispensable d’élaborer un Code pastoral moderne, adapté à notre réalité. C’est pour cela que nous avons plaidé, lors du Dialogue National, pour sa révision. Aujourd’hui, le ministre concrétise cette recommandation, et c’est une véritable opportunité pour les producteurs, les éleveurs et les agriculteurs. Ce code contribuera à une cohabitation pacifique et à une meilleure cohésion sociale entre les communautés », a-t-il expliqué.
De son côté, Youssouf Ali Djarkodé, directeur général du Développement pastoral au ministère de l’Élevage, a précisé que l’objectif de cet atelier est de relire et d’enrichir le projet de Code pastoral en impliquant les quatre provinces concernées : le Hadjer-Lamis, le Kanem, le Lac et le Bahr El-Gazel.
« Un premier projet de Code pastoral avait été adopté par l’Assemblée nationale, mais n’a jamais été promulgué. Lors du Dialogue National Inclusif et Souverain, une recommandation claire a été formulée : relire et actualiser ce code. Les travaux en groupes permettront d’examiner en détail les différents chapitres et articles du projet. Il s’agit d’un travail de fond pour proposer des solutions réalistes et en phase avec les défis actuels. Cela fait 16 ans que le premier projet a été élaboré. Beaucoup de choses ont changé depuis. Il faut donc repartir de zéro et construire un Code pastoral inclusif, cohérent et résilient », a-t-il déclaré.
Cet atelier marque le début d’un cycle de cinq rencontres zonales. Les prochaines se tiendront dans les provinces de l’Ennedi Ouest, du Ouaddaï, du Mayo-Kebbi Est et du Moyen-Chari. À l’issue de ces ateliers régionaux, une rencontre nationale de synthèse sera organisée.
L’objectif final est d’aboutir à un projet de Code pastoral solide, porteur d’un cadre juridique clair, garantissant une coexistence pacifique entre tous les acteurs du monde rural.
Les travaux ont été répartis en plusieurs groupes dans la soirée du même jour afin de favoriser une participation active et inclusive de tous les acteurs concernés.
Selon Ahmat Abdoulfathi, secrétaire général de la Confédération des Organisations Professionnelles de Pasteurs et Acteurs de la Filière Bétail au Tchad, cette démarche vise à recueillir les avis de chacun sur les différentes dispositions du projet de loi, dans le but d’harmoniser les idées et de parvenir à un code consensuel, accepté par tous.
« Cet atelier est une initiative louable. Depuis le décès du président Idriss Déby Itno, le Code pastoral, pourtant adopté, a été retiré dans un contexte de tension politique. Ce retrait faisait partie d’un mouvement de contestation. Or, il est inconcevable qu’un pays à forte vocation pastorale comme le Tchad n’ait pas de cadre légal pour régir ce secteur. Ce vide juridique alimente de nombreux conflits, notamment autour de l’accès aux terres pastorales et aux couloirs de transhumance. En l’absence de règles claires, chacun agit selon sa volonté. Il est donc urgent de remplacer la loi n°4 de 1959, héritée de l’époque coloniale, qui visait davantage à contrôler les populations qu’à développer l’élevage. Le contexte a changé : la population croît, les enjeux évoluent. Il est indispensable d’élaborer un Code pastoral moderne, adapté à notre réalité. C’est pour cela que nous avons plaidé, lors du Dialogue National, pour sa révision. Aujourd’hui, le ministre concrétise cette recommandation, et c’est une véritable opportunité pour les producteurs, les éleveurs et les agriculteurs. Ce code contribuera à une cohabitation pacifique et à une meilleure cohésion sociale entre les communautés », a-t-il expliqué.
De son côté, Youssouf Ali Djarkodé, directeur général du Développement pastoral au ministère de l’Élevage, a précisé que l’objectif de cet atelier est de relire et d’enrichir le projet de Code pastoral en impliquant les quatre provinces concernées : le Hadjer-Lamis, le Kanem, le Lac et le Bahr El-Gazel.
« Un premier projet de Code pastoral avait été adopté par l’Assemblée nationale, mais n’a jamais été promulgué. Lors du Dialogue National Inclusif et Souverain, une recommandation claire a été formulée : relire et actualiser ce code. Les travaux en groupes permettront d’examiner en détail les différents chapitres et articles du projet. Il s’agit d’un travail de fond pour proposer des solutions réalistes et en phase avec les défis actuels. Cela fait 16 ans que le premier projet a été élaboré. Beaucoup de choses ont changé depuis. Il faut donc repartir de zéro et construire un Code pastoral inclusif, cohérent et résilient », a-t-il déclaré.
Cet atelier marque le début d’un cycle de cinq rencontres zonales. Les prochaines se tiendront dans les provinces de l’Ennedi Ouest, du Ouaddaï, du Mayo-Kebbi Est et du Moyen-Chari. À l’issue de ces ateliers régionaux, une rencontre nationale de synthèse sera organisée.
L’objectif final est d’aboutir à un projet de Code pastoral solide, porteur d’un cadre juridique clair, garantissant une coexistence pacifique entre tous les acteurs du monde rural.