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TCHAD

Tchad : "il faut rendre la justice à la population"


Alwihda Info | Par Golmen Ali - 21 Mars 2020



Le président du Parti africain pour la paix et la justice sociale, Neatobeye Bibi Valentin. © Golmen Ali/Alwihda Info
Le président du Parti africain pour la paix et la justice sociale, Neatobeye Bibi Valentin. © Golmen Ali/Alwihda Info
Le président du Parti africain pour la paix et la justice sociale, Neatobeye Bibi Valentin, a dénoncé samedi les conditions de vie misérables de la population tchadienne.

Evoquant plusieurs maux dont la cherté de vie, le taux de chômage très élevé, l'exode rural, le regain d'insécurité, les conflits intercommunautaires, les enlèvements contre rançon, et la défectuosité de l'appareil sécuritaire, Neatobeye Bibi Valentin estime que "tous ces faits montrent que le MPS est à sa décadence et n'est plus en mesure d'assurer la sécurité des personnes et de leurs biens."

"Ce sont des milliards de nos francs qui sont engloutis dans le département de la sécurité mais ces fonds servent en réalité à enrichir des individus", souligne Neatobeye Bibi Valentin.

Selon lui, le Gouvernement est "incapable de trouver une solution à ce mal qui touche l'ensemble de notre jeunesse, qui ne croit plus à son Gouvernement". Il ajoute que "pour ceux qui osent se lancer dans les affaires, le climat ne leur est pas favorable. C'est une jeunesse sacrifiée."

Le renforcement de la cohabitation pacifique

D'après Neatobeye Bibi Valentin, "on ne peut pas parler de la cohabitation pacifique lorsqu'il y a un climat de peur qui règne entre les administrés et les administrateurs (...) si rien n'est fait pour qu'il y ait un climat de paix et de confiance."

"Pour qu'il y ait la cohabitation pacifique, il faut rendre la justice à la population", préconise-t-il.

Neatobeye Bibi Valentin s'est penché sur les tiraillement entre le Logone oriental et occidental autour de la territorialité du Complexe industriel des abattoirs du Logone. "Nous devons faire preuve de responsabilités et voir plutôt l'intérêt du Tchad et non nous livrer à des querelles intestines", dit-il.



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