Des réfugiés soudanais à Djoufroun, en territoire tchadien, le 19 juin 2023. © Djibrine Haïdar/Alwihda Info
En cette période critique, marquée par des combats d'une extrême violence résonnant à Khartoum, capitale du Soudan, la situation humanitaire atteint des proportions dévastatrices, rappelle l'ONG Assistance Humanitaire pour l'Afrique (AHA) dans un communiqué.
Le conflit fait rage dans la région du Darfour, provoquant un exode massif des populations, contraintes d'abandonner leurs foyers et leurs biens matériels. Les affrontements ont récemment repris à ElGeneina, laissant la ville dans un état d'anarchie totale depuis la disparition tragique du gouverneur de l'État du Darfour Ouest, Khamis Abdallah Abakar.
Cette crise se propage aux localités avoisinantes, notamment celles proches de la frontière tchadienne, forçant ainsi les populations locales à se réfugier en masse à Adré, au Tchad, souligne l'ONG AHA. Malheureusement, la ville d'Adré se trouve complètement submergée par l'afflux massif de réfugiés, souffrant cruellement du manque de structures d'accueil appropriées.
Les établissements scolaires, les hôpitaux et autres infrastructures publiques sont littéralement pris d'assaut par les réfugiés soudanais, parmi lesquels se trouvent femmes, enfants, personnes âgées, et individus vulnérables. Ces deux derniers jours seuls, plus de quatre cents blessés et quinze mille personnes ont fui la ville d'El-Geneina pour chercher refuge à Adré.
La gravité de la situation à Adré, véritable porte d'entrée de l'Est tchadien, a conduit les plus hautes autorités du pays à s'y rendre pour prendre conscience de l'ampleur des besoins.
Depuis près d'un mois, l'ONG AHA a mobilisé ses équipes tout au long de la frontière tchado-soudanaise afin de fournir une assistance essentielle aux déplacés et réfugiés soudanais dans le département d'Assoungha. En l'espace de seulement deux mois, ce conflit au Soudan a engendré l'arrivée massive de près de 150 000 réfugiés au Tchad.
Les pertes humaines se chiffrent en milliers, avec des sources locales déplorant au moins 1 100 morts dans la ville d'El Geneina. Le nombre de déplacés et de réfugiés atteint 1 500 000, tandis que 17 000 000 de personnes se trouvent en situation d'insécurité alimentaire.
Face à cette crise humanitaire d'une ampleur sans précédent, l'ONG AHA en appelle avec solennité aux organisations internationales pour qu'elles se mobilisent immédiatement en vue d'apporter une aide humanitaire urgente à ces populations démunies et sans défense. « Nous exhortons les donateurs et les acteurs internationaux à déployer des ressources considérables à la hauteur de la situation critique qui prévaut à l’Est du Tchad », exhorte l'ONG.
Les bailleurs doivent accroître massivement leur aide afin que le Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR), la Commission Nationale d’Accueil de Réinsertion des Réfugiés et des Rapatriées (CNARR) et d’autres structures comme l'ONG AHA puissent prêter secours aux centaines de milliers de réfugiés présents dans la zone et les communautés qui les accueillent.
Le conflit fait rage dans la région du Darfour, provoquant un exode massif des populations, contraintes d'abandonner leurs foyers et leurs biens matériels. Les affrontements ont récemment repris à ElGeneina, laissant la ville dans un état d'anarchie totale depuis la disparition tragique du gouverneur de l'État du Darfour Ouest, Khamis Abdallah Abakar.
Cette crise se propage aux localités avoisinantes, notamment celles proches de la frontière tchadienne, forçant ainsi les populations locales à se réfugier en masse à Adré, au Tchad, souligne l'ONG AHA. Malheureusement, la ville d'Adré se trouve complètement submergée par l'afflux massif de réfugiés, souffrant cruellement du manque de structures d'accueil appropriées.
Les établissements scolaires, les hôpitaux et autres infrastructures publiques sont littéralement pris d'assaut par les réfugiés soudanais, parmi lesquels se trouvent femmes, enfants, personnes âgées, et individus vulnérables. Ces deux derniers jours seuls, plus de quatre cents blessés et quinze mille personnes ont fui la ville d'El-Geneina pour chercher refuge à Adré.
La gravité de la situation à Adré, véritable porte d'entrée de l'Est tchadien, a conduit les plus hautes autorités du pays à s'y rendre pour prendre conscience de l'ampleur des besoins.
Depuis près d'un mois, l'ONG AHA a mobilisé ses équipes tout au long de la frontière tchado-soudanaise afin de fournir une assistance essentielle aux déplacés et réfugiés soudanais dans le département d'Assoungha. En l'espace de seulement deux mois, ce conflit au Soudan a engendré l'arrivée massive de près de 150 000 réfugiés au Tchad.
Les pertes humaines se chiffrent en milliers, avec des sources locales déplorant au moins 1 100 morts dans la ville d'El Geneina. Le nombre de déplacés et de réfugiés atteint 1 500 000, tandis que 17 000 000 de personnes se trouvent en situation d'insécurité alimentaire.
Face à cette crise humanitaire d'une ampleur sans précédent, l'ONG AHA en appelle avec solennité aux organisations internationales pour qu'elles se mobilisent immédiatement en vue d'apporter une aide humanitaire urgente à ces populations démunies et sans défense. « Nous exhortons les donateurs et les acteurs internationaux à déployer des ressources considérables à la hauteur de la situation critique qui prévaut à l’Est du Tchad », exhorte l'ONG.
Les bailleurs doivent accroître massivement leur aide afin que le Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR), la Commission Nationale d’Accueil de Réinsertion des Réfugiés et des Rapatriées (CNARR) et d’autres structures comme l'ONG AHA puissent prêter secours aux centaines de milliers de réfugiés présents dans la zone et les communautés qui les accueillent.