Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
TCHAD

Tchad : la situation nutritionnelle demeure "préoccupante"


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 11 Janvier 2021


La situation nutritionnelle demeure préoccupante, indique l'OCHA dans son dernier rapport.


Tchad : la situation nutritionnelle demeure "préoccupante". Illustration © Ben Kadabio/Alwihda Info
Tchad : la situation nutritionnelle demeure "préoccupante". Illustration © Ben Kadabio/Alwihda Info
Dans la plupart des départements au Tchad, la situation nutritionnelle est préoccupante selon les analyses basées sur les résultats de l’enquête nationale de sécurité alimentaire et de nutrition (ENSAN) d’octobre 2020, rapporte le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU dans son rapport de situation du 8 janvier 2021.

D’après ces résultats, 12 départements issus de sept provinces (Chari-Baguirmi, Guéra, Hadjer-Lamis, Kanem, Lac, Logone Occidental, Logone Oriental et Mandoul) connaissent une situation nutritionnelle de malnutrition aigüe globale (MAG) comprise entre 5 % et 10 %. Si les personnes en insécurité alimentaire ne reçoivent pas d’aide alimentaire adéquate, elles peuvent vite basculer dans la malnutrition, prévient l'OCHA.
"La situation présente des taux de malnutrition aigüe globale supérieurs au seuil d’urgence de l’OMS (15 %) dans huit provinces (Barh-El-Ghazal, Batha, Borkou, Ennedi-Est, Ennedi Ouest, Kanem, Sila et Salamat). Ces taux sont supérieurs au seuil d’alerte de 10 % dans sept provinces (Ouaddaï, Guéra, Hadjer-Lamis, Lac, Sila, Chari-Baguirmi et Wadi-Fira)."

Actions à prendre pour maîtriser la situation

Globalement, les analystes du Cadre Harmonisé recommandent d'aider plus d’un million en période de soudure 2021, par des programmes de transferts monétaires, des ventes de céréales à prix modérés et une aide alimentaire gratuite.

Il est aussi recommandé d'assurer la prévention et la gestion de la malnutrition. D’autres recommandations visent la prise des actions de résilience en faveur de 2 113 378 personnes en phase « sous pression » et 12 476 881 en phase « minimale » pour protéger leurs moyens d’existence.

Un manque de financements

L'OCHA recommande d'assurer le suivi rapproché de la situation alimentaire, nutritionnelle et pastorale dans les zones à risque. Il relève que les financements reçus à ce jour ne permettront pas aux acteurs humanitaires d’aider le gouvernement à répondre à tous ces besoins : "Au 06 janvier 2021, la sécurité alimentaire a été financée à 47 % et le secteur de la nutrition a reçu près de 34 % des financements requis. Si davantage de financements ne sont pas reçus, la situation des personnes en insécurité alimentaire et nutritionnelle risque de s’aggraver avant la prochaine période de soudure".



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)