TCHAD

Tchad : les citoyens dont les voitures ont été incendiées le 20 octobre 2022 réclament réparation


Alwihda Info | Par - 23 Aout 2023


Les événements du 20 octobre au Tchad ont laissé des traces douloureuses pour de nombreux citoyens dont les voitures privées ont été endommagées au cours des manifestations. Les conséquences ont été désastreuses : des véhicules réduits en cendres, des pertes matérielles et des biens personnels, y compris de l'argent, partis en fumée. Cependant, malgré l'annonce de la grâce présidentielle et la libération des participants à ces événements, les personnes touchées n'ont pas encore pu obtenir réparation.


Selon Zakaria Toki, l'un des individus touchés, quatre personnes ont vu leurs voitures brûlées lors de ces événements tragiques, et certaines d'entre elles ont même perdu de l'argent qui se trouvait à l'intérieur de leur véhicule. Bien qu'ils aient suivi toutes les procédures juridiques pour poursuivre les auteurs présumés des incendies, le président de la transition a émis un pardon présidentiel en leur faveur, entraînant ainsi leur libération.

Zakaria explique : "Nous avons entrepris des démarches auprès de la municipalité où nos véhicules ont été évacués. Nous nous sommes rendus au tribunal, mais la réponse est invariablement la même : le pardon présidentiel a été accordé, et leur libération est désormais effective. Malheureusement, Monsieur, nous ne pouvons rien faire pour vous." Face à cette situation, les citoyens touchés appellent l'État à les indemniser pour leurs pertes, soulignant qu'ils sont des civils affectés et que le pardon présidentiel ne devrait pas les priver de leurs droits civils.

Selon eux, lorsqu'il a décidé de gracier les individus impliqués dans les incidents, l'État aurait dû prendre en compte les citoyens qui ont subi des dommages du fait du comportement de ces criminels. Par conséquent, ils estiment que l'État devrait réparer les préjudices causés et indemniser les personnes touchées en utilisant les fonds appropriés.

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