Le président du Conseil militaire de transition (CMT), le général Mahamat Idriss Deby, s'est expliqué sur le processus de transition au Tchad dans un entretien accordé à Jeune Afrique et paru ce dimanche. Il affirme que le souhait du CMT est que la transition n'excède pas 18 mois. "Mais il y a deux conditions pour que ce délai soit respecté", dit-il.
Selon lui, "la première est que nous, Tchadiens, soyons capables de nous entendre pour avancer au rythme prévu". Il évoque également une seconde condition : l'appui financier des partenaires pour le dialogue et les élections. "Car il est évident que le trésor tchadien ne pourra pas supporter seul un tel coût".
"Si on s’entend et si l’on nous aide, les 18 mois sont à notre portée. Dans le cas contraire, ce sera très difficile. La démocratie a un coût et on ne peut la prôner de l’extérieur sans nous aider à l’assumer", a indiqué le général Mahamat Idriss Deby.
Dans un entretien à la Télé Tchad diffusé ce dimanche, le ministre d'État au Dialogue et à la Réconciliation nationale, Acheikh Ibni Oumar préconise dans l'idéal une répartition de la période de transition en trois tranches de six mois : la première tranche pour l'organisation et la tenue du dialogue, la deuxième tranche pour la mise en oeuvre des résolutions du dialogue et la troisième tranche pour l'organisation des élections.
Selon lui, "la première est que nous, Tchadiens, soyons capables de nous entendre pour avancer au rythme prévu". Il évoque également une seconde condition : l'appui financier des partenaires pour le dialogue et les élections. "Car il est évident que le trésor tchadien ne pourra pas supporter seul un tel coût".
"Si on s’entend et si l’on nous aide, les 18 mois sont à notre portée. Dans le cas contraire, ce sera très difficile. La démocratie a un coût et on ne peut la prôner de l’extérieur sans nous aider à l’assumer", a indiqué le général Mahamat Idriss Deby.
Dans un entretien à la Télé Tchad diffusé ce dimanche, le ministre d'État au Dialogue et à la Réconciliation nationale, Acheikh Ibni Oumar préconise dans l'idéal une répartition de la période de transition en trois tranches de six mois : la première tranche pour l'organisation et la tenue du dialogue, la deuxième tranche pour la mise en oeuvre des résolutions du dialogue et la troisième tranche pour l'organisation des élections.