Le président de la transition a récemment déclaré que le chef de l'État ne serait plus le chef du Conseil supérieur de la magistrature dans la nouvelle constitution. C'est pourquoi les magistrats tchadiens estiment qu'il est crucial que cet organe soit institutionnalisé en tant qu'institution significative de la République.
Le vice-président du Syndicat des magistrats du Tchad (SMT), Abdoulaye Bono Kono, a déclaré : "On veut que le Conseil supérieur de la magistrature soit institutionnalisé afin que le pouvoir judiciaire soit même représenté et incarné, au même titre que les autres pouvoirs". Cependant, il a souligné que les critiques devaient être constructives et que les magistrats manquaient des ressources nécessaires pour accomplir leurs tâches.
Le président de transition a évoqué trois affaires lors de la rentrée solennelle des procureurs : Sandana, Bol et N'Djamena. Dans le cas de N'Djamena, l'assouplissement a été fait à bon escient. Il s'agissait d'un individu qui avait été recherché dans le cadre d'une réclamation pour vol, mais le vol n'avait pas encore été prouvé. Abdoulaye Bono a appelé à éviter de traiter le système judiciaire comme un bouc-émissaire lorsque les choses ne se passent pas comme prévu. Il a également souligné l'importance de communiquer des faits précis au président de transition pour l'aider à mieux se réorienter.
En outre, les magistrats ont dénoncé la détérioration et la vétusté des locaux du Tribunal de grande instance de N'Djamena. Cette situation a des répercussions sur leur capacité à rendre une justice de qualité et a un impact sur leur moral.
Les magistrats tchadiens demandent au gouvernement d'institutionnaliser le Conseil supérieur de la magistrature afin de garantir l'indépendance du pouvoir judiciaire et de renforcer la confiance de la population envers la justice. Ils appellent également à des investissements pour améliorer les conditions de travail des magistrats et pour rénover les infrastructures judiciaires.
Le vice-président du Syndicat des magistrats du Tchad (SMT), Abdoulaye Bono Kono, a déclaré : "On veut que le Conseil supérieur de la magistrature soit institutionnalisé afin que le pouvoir judiciaire soit même représenté et incarné, au même titre que les autres pouvoirs". Cependant, il a souligné que les critiques devaient être constructives et que les magistrats manquaient des ressources nécessaires pour accomplir leurs tâches.
Le président de transition a évoqué trois affaires lors de la rentrée solennelle des procureurs : Sandana, Bol et N'Djamena. Dans le cas de N'Djamena, l'assouplissement a été fait à bon escient. Il s'agissait d'un individu qui avait été recherché dans le cadre d'une réclamation pour vol, mais le vol n'avait pas encore été prouvé. Abdoulaye Bono a appelé à éviter de traiter le système judiciaire comme un bouc-émissaire lorsque les choses ne se passent pas comme prévu. Il a également souligné l'importance de communiquer des faits précis au président de transition pour l'aider à mieux se réorienter.
En outre, les magistrats ont dénoncé la détérioration et la vétusté des locaux du Tribunal de grande instance de N'Djamena. Cette situation a des répercussions sur leur capacité à rendre une justice de qualité et a un impact sur leur moral.
Les magistrats tchadiens demandent au gouvernement d'institutionnaliser le Conseil supérieur de la magistrature afin de garantir l'indépendance du pouvoir judiciaire et de renforcer la confiance de la population envers la justice. Ils appellent également à des investissements pour améliorer les conditions de travail des magistrats et pour rénover les infrastructures judiciaires.