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TCHAD

Tchad : une extraordinaire diversité écologique caractérisée par une extrême vulnérabilité


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 15 Août 2020



Le ministre de l'Environnement et de la Pêche, Brahim Mahamat Djamaladine a indiqué vendredi que "le Tchad représente une extraordinaire diversité écologique du Nord au Sud, et de l'Est à l'Ouest". Il a relevé que "cette richesse naturelle et ce potentiel agro-sylvo-pastoral sont toutefois caractérisés par une extrême vulnérabilité au regard du développement socio-économique et environnemental du pays."

Selon le ministre, "nous avons la crise économique, les crises humanitaires, les crises sécuritaires et les crises écologiques."

Sur le plan environnemental, plusieurs "menaces sérieuses" sont enregistrées, "auxquelles il faut s'attaquer", a souligné Brahim Mahamat Djamaladine. Il s'agit notamment de l'évolution régressive du couvert végétal depuis quelques décennies, l'avancée progressive du désert à raison de 3 km par année, l'appauvrissement de la biodiversité, la dégradation des terres agricoles arables, l'ensablement des hydrosystèmes ou encore des feux de brousse incontrôlés qui déciment les ressources communautaires.

Face à ces préoccupations, le gouvernement et les partenaires s'activent à mobiliser des fonds pour trois projets : le Plan national d'adaptation aux changements climatiques au Tchad, la réhabilitation des écosystèmes du Lac Tchad et le renforcement des capacités du ministère de l'Environnement.

Le ministre de l'Environnement a mis l'accent sur le respect des engagements internationaux, un suivi plus efficace des projets et une redevabilité constante vis-à-vis des bailleurs et de la population tchadienne.

Pour sa part, Stephen Kinloch, représentant adjoint du PNUD, a évoqué des préoccupations et défis qui restent à relever pour l'atteinte des résultats de chacun de ces projets, notamment la persistance de conflits armés et de l'insécurité au Lac qui rendent difficile l'accès aux sites de reboisement, la nécessité de mobilisation des ressources additionnelles pour la suite des activités, et le renforcement de la coordination.

La session conjointe du comité de pilotage des projets qui a été lancée hier par le ministre permet de passer en revue les plans de travail annuels, les budgets des projets, mais aussi d'apprécier la pertinence des projets pour orienter les équipes de gestion dans l'atteinte des objectifs.

Ces trois projets sont mis en oeuvre par le ministère de l'Environnement avec l'appui technique du PNUD et de ses partenaires. La durée d'exécution est de cinq ans. Le coût est estimé à 2,5 millions de dollars.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)