Advienne que pourra...

Le Congo, de Léopold II à Félix Tshisekedi
De Léopold II à Félix Antoine Tshisekedi, une observation d’entomologiste sur un corps en décrépitude qu’il faudrait à tout prix sortir d’un état de léthargie chronique. Par un parallélisme des formes entre les Royaumes du Kongo et de Belgique, une subtile filiation entre la propriété privée de Léopold II et le Congo belge, l’auteur décortique sur le colonial scénario ayant abouti à un semblant d’indépendance le 30 juin 1960.
Tel un scribe décomplexé convoque Joseph Kasa Vubu, rabroue le maréchal Mobutu Sese Seko. Dans la foulée, il tance Laurent-Désiré Kabila, sermonne au passage Joseph Kabila Kabange et tire les oreilles de Félix Antoine Tshisekedi. Quelques voisins, dirigés par des dirigeants aux envies voraces d’expansionnisme au détriment du Congo-Kinshasa, ne sont pas non plus oubliés.
À travers plus de 300 pages qui déroulent l’atrocité de l’exploitation négrière avec son cortège des mains coupées, les inégalités et les discriminations, le travail forcé, les conséquences, la gabegie, la corruption, la dictature, la spoliation de la chose publique, les tentatives de balkanisation, les violences sexuelles, les crimes de guerre et crimes contre l’Humanité, les violations des droits fondamentaux de la personne… On croise dans un coin du récit Msiri, Stanley, Alexandre Delcommune, Huyghé de Mahenge, Auguste-Charles Thys, Tombeur de Tabora, d’Aspremont de Lynden, Jules Renkin, Joseph Van Bilsen, Émile Janssens, Larry Devlin, Louis Marlière, Kapenda Tshombe, Gérard Soete, Godefroid Munongo, Ngbanda Nzambo, Kalev Mutond, John Numbi, Dan Gertler, Moïse Katumbi…
On évolue dans une jungle où foisonnent des entreprises aux trésoreries offshore, des banques blanchisseuses, des institutions étatiques carrément privatisées… Une administration et des services sécuritaires infiltrés qu’il faudrait bien nettoyer. Bref, cet ouvrage est un vrai brûlot sous forme de condensé de toute l’histoire de la République Démocratique du Congo. Une note positive, enfin, l’auteur trace des sillons à travers un projet de société avant-gardiste et solidaire, humaniste et fraternel, patriotique et performant, basé sur la Liberté, l’Égalité, la Sécurité et la Prospérité.
 
Titre : Quelle destinée pour le Congo-Kinshasa, après un si long déclin ?
Auteur :
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Sortie : 8 novembre 2022
Lien : https://egregorelivres.fr/livres-a-paraitre/

 
Le président Joseph Kasa Vubu s’est avant tout révélé au grand public comme dirigeant et président de l’Association des Bakongo (ABAKO), organisation culturelle au départ qui, peu à peu, s’est transformée en parti politique vers 1955. Au nom de l’ABAKO, Joseph Kasa Vubu s’est opposé au plan Joseph Van Bilsen, laquelle préconisait 30 ans de préparation de l’élite congolaise avant d’accéder à l'indépendance.
Pour signer la pétition sur Joseph Kasa Vubu : https://chng.it/jmkFfCCzd9

Congo-Kinshasa : Joseph Kasa Vubu, Héros national non célébré !
Selon un communiqué du ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale daté du 11 janvier 2022, aux termes de l’ordonnance 14/010 fixant les jours fériés en République Démocratique du Congo, les journées du 16 et du 17 janvier dédiées respective à Laurent-Désiré Kabila et à Patrice Lumumba, sont chômées et payées sur toute l’étendue du territoire nationale. Joseph Kasa Vubu est le seul héros national à ne pas être honoré.
Né vers 1917 et décédé le 24 mars 1969, Joseph Kasa Vubu est le premier président de la République du Congo-Léopoldville de 1960 à 1965.
Kasa Vubu s’est avant tout révélé au grand public comme dirigeant et président de l’Association des Bakongo (ABAKO), organisation culturelle au départ qui, peu à peu, s’est transformée en parti politique vers 1955. Au nom de l’ABAKO, Joseph Kasa Vubu s’est opposé au plan Joseph Van Bilsen, laquelle préconisait 30 ans de préparation de l’élite congolaise avant d’accéder à l'indépendance.
En 1958, après une élection largement remportée par l’ABAKO à Léopoldville, Kasa Vubu devient le premier bourgmestre noir de la commune de Dendale (aujourd’hui commune de Kasa Vubu) situé au centre de la ville de Léopoldville (actuellement Kinshasa).
Arrêté avec les autres dirigeant de l’ABAKO (Daniel Kanza, Gaston Diomi Ndongala, Arthur Pinzi, etc.) à la suite des graves émeutes survenues dans la capitale congolaise le 4 janvier 1959, puis libéré grâce à la pression populaire et politique de plus en plus montante, Joseph Kasa Vubu va participer aux négociations, avec les forces politiques nationales, à la « Table ronde de Bruxelles », pour une indépendance totale et immédiate. Il exige, à cet effet, la libération de Patrice Lumumba en contrepartie de la poursuite de ses assises.
Son attitude lui a valu le qualificatif de « sage » de la part des Belges, et sa position fédéraliste sur la base de la non-violence a incarné une sorte de décentralisation sur fond de l’indépendance totale du Congo sans allégeance au roi des Belges. Dirigeant très respectueux de la chose publique, le premier président de la République Démocratique du Congo a incarné le modèle de gestion et d’administration.
Par souci d’équité et du traitement égalité, les Congolais partisans de la cohésion nationale demandent avec force et vigueur au gouvernement et au Parlement de prendre des initiatives appropriées en vue de la célébration de tous les Héros nationaux le 4 janvier, date symbolique ayant préfiguré l’Indépendance.

Pour signer la pétition : https://chng.it/pFny9CQY55

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