Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
CULTURE

Abakar Ali Brahim,alias Elbranimy, fait le « branding » du tourisme tchadien


Alwihda Info | Par Guillaume Djerané - 8 Septembre 2022


A travers You Tube, il est un ambassadeur de la culture tchadienne sur internet. C’est un étudiant ambitieux et créatif. Il raconte son aventure.


Pouvez-vous nous situer votre personnalité ?
En tant que Youtubeur tchadien et entrepreneur, étudiant en France, j’ai "Elbranimyé” comme Pseudo sur les réseaux sociaux, mais ma page Facebook, c’est "Toro_Officiel".

En tant que Youtubeur, comment contribues-tu à l'évolution de ton pays ?
Mon but sur YouTube, c’est de promouvoir la culture tchadienne à l’international et faire savoir aux autres que le Tchad aussi, est un pays à visiter et que nous avons aussi des Youtubeurs et des artistes au Tchad, pas seulement la guerre.

Parlez-nous de vos réalisations dans la diaspora?
J’ai étudié en France et j’ai aussi créé ma marque de vêtements qui est Elbranimy (Ousourda). J’ai aussi réussi à faire des vidéos qui pourront donner aux autres, une idée sur les sites touristiques tchadiens.

Quelles sont les difficultés de votre métier ?
Les difficultés en tant que Youtubeur, c’est d’abord chercher des bons contenus et avoir une communauté fidèle, surtout en tant que Tchadien, c’est beaucoup trop difficile.

Il semble que vous avez eu un moment de pause. Cela dû à quoi ?
La pause sur les réseaux, c’était beaucoup plus des jaloux, des haineux, les gens qui critiquent négativement ma famille. Lorsque j’avais commencé, c’était très mal vu, par certains, beaucoup ne connaissent pas YouTube et ne savent pas comment ça marche. J’ai eu beaucoup des critiques, par exemple, celui-là est parti pour faire des études ou pour jouer. Pour beaucoup, c’est un passe-temps. J’ai résisté jusqu’à un moment, j’ai dit stop et j’ai tout arrêté et je regrette vraiment maintenant.

Vous avez des projets au pays, de quoi s'agit-il ?
Oui, j’ai beaucoup de projets au Tchad. Promouvoir le tourisme au Tchad, car on a un beau pays et aussi faire connaître le Tchad partout dans le monde.

Vous avez eu l'occasion de côtoyer le monde des influenceurs à l'étranger. Racontez-nous un peu...
J’ai un pote rappeur qui fait de la musique, il s’appelle "Wilblack". J’ai tourné deux fois dans ses clips. Mais c’était juste des rencontres dans des événements.

Comment vous sentez-vous en tant qu'influenceur tchadien parmi les autres du monde ?
Toujours, si c’est un Tchadien, ce n'est pas comme les autres, c’est toujours un peu inférieur, car il n'y a pas assez de soutien (chanteur, acteur, joueur, peu importe), ce n'est pas comme les autres. Mais ça ira quand même.

Quelle est ce luxe pour un jeune tchadien de faire cette activité ?
Parmi les Tchadiens, beaucoup ne connaissent pas et personnellement, je ne vois pas encore cela comme un luxe. À mon stade actuel, je me comporte normalement, comme les autres.

Peut-on considérer cette activité comme un métier ?
Oui absolument ! Les youtubeurs, c’est ceux qui gagnent beaucoup sur Internet. En plus de la notoriété, ça te permet d’avoir des partenariats rémunérés.

Que dites-vous globalement de votre vision d’avenir ?
Pour moi, tout cela va changer et c’est une question de temps. On y est presque. Ça se voit que l'on commence à évoluer sur Internet au Tchad. Un mot pour les compatriotes ambitieux… Surtout, ne lâchez pas. Tôt ou tard, vous allez atteindre vos objectifs et surtout soyez patients, c’est très important.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)