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AFRIQUE

Afrique : la BAD et des centres de recherche vont renforcer la sécurité alimentaire


Alwihda Info | Par APO - 30 Janvier 2024


Alors que l’Afrique dispose de 65 % des terres arables non cultivées dans le monde, la Banque africaine de développement estime que le continent peut se nourrir lui-même et nourrir le reste du monde.


Le Groupe de la Banque africaine de développement et le Consortium des centres internationaux de recherche agricole (CGIAR) se sont engagés à renforcer leur collaboration pour accroître la production alimentaire et assurer une meilleure nutrition à la population croissante de l’Afrique.

Alors que l’Afrique dispose de 65 % des terres arables non cultivées dans le monde, la Banque africaine de développement estime que le continent peut se nourrir lui-même et nourrir le reste du monde.

Son président, Akinwumi Adesina, a reçu jeudi au siège de la Banque à Abidjan, les directeurs généraux du CGIAR basés en Afrique afin de trouver des moyens d’accroître la productivité alimentaire et agricole sur le continent. Répartis sur l’ensemble du continent africain, les centres du CGIAR se focalisent sur le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la réduction de la pauvreté et l’amélioration des ressources naturelles et des services écosystémiques.

Ils sont essentiels pour assurer la sécurité alimentaire sur le continent, tout comme leurs homologues d’Asie du Sud-Est et d’Amérique latine ont joué un rôle déterminant dans l’accélération de la croissance agricole et de l’autosuffisance alimentaire.

La réunion de jeudi était la première visite de groupe coordonnée des quatre directeurs généraux, directeurs régionaux et d’un directeur général adjoint du CGIAR pour l’Afrique à un partenaire financier. Elle est intervenue deux jours après que M. Adesina a accueilli le secrétaire d’État américain Antony Blinken pour une visite au cours de laquelle le chef de la diplomatie américaine a fait l’éloge de la banque pour les efforts exceptionnels qu’elle entreprend pour aider l’Afrique à se nourrir elle-même et à nourrir le reste du monde.

Les dirigeants ont concentré leurs efforts sur l’obtention d’un financement à long terme pour les activités de recherche et sur l’amélioration de l’efficacité du CGIAR sur l’ensemble du continent. Ils ont également discuté du renforcement des capacités des partenaires nationaux des services de recherche agricole, des jeunes scientifiques et des agents de vulgarisation, ainsi que des producteurs de semences du secteur privé afin de produire des semences certifiées.

La Banque a joué un rôle clé dans le processus de réforme du CGIAR afin de rendre son travail pertinent et durable en Afrique. Elle est également désireuse de travailler avec le consortium pour étendre ses travaux sur le développement des capacités des jeunes scientifiques et des agriculteurs.

La délégation a exprimé sa volonté d’aider les pays africains à mettre en œuvre les résultats du Sommet de Dakar 2 sur l’alimentation que la Banque, l’Union africaine et le gouvernement sénégalais ont conjointement organisé. Le sommet de janvier 2023 a réuni 34 chefs d’État et de gouvernement, 75 ministres et des dirigeants d’organisations partenaires au développement. À ce jour, plus de 70 milliards de dollars ont été mobilisés dans le cadre d’un effort mondial sans précédent.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)




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