Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
ACTUALITES

Centrafrique: Les rebelles ougandais de Joseph Kony aux côtés de Séléka?!


Alwihda Info | Par - 25 Janvier 2013


Le nouveau Premier Ministre de transition nommé depuis le 17 janvier n’est toujours pas en mesure de mettre sur place son équipe gouvernementale, en raison des difficiles consultations avec les trois parties: Séléka, Bozizé et les partis politiques.


Les villes de Djimbi et Nkélé auraient été attaquées, dimanche dernier, par des rebelles de Séléka et des hommes de l'ougandais Joseph Kony, selon des témoignages sur place. Les assaillants se seraient livrés à des pillages de bâtiments administratifs, selon un responsable religieux. Les rebelles ougandais de LRA sont actifs dans cette zone depuis plusieurs années. Ces attaques ont poussé les gens à fuir pour se protéger. Accusé par le gouvernement d’avoir violé les accords de Libreville du 11 janvier, le Séléka a apporté un démenti formel, tout en soulignant que ce sont des éléments armés incontrôlés qui ont attaqué Djimbi et Nkélé. Il a été constaté que la coalition de Séléka est fissurée après la signature des accords de Libreville. Plusieurs communiqués de presse ont condamné l’accord et certains mouvements se seraient désolidarisés de l’alliance. Au niveau politique, Bozizé traîne toujours les pieds pour appliquer les accords. Le nouveau Premier Ministre de transition nommé depuis le 17 janvier n’est toujours pas en mesure de mettre sur place son équipe gouvernementale, en raison des difficiles consultations avec les trois parties: Séléka, Bozizé et les partis politiques.  
Invité de la chaîne Africa 24, vendredi 25 janvier, le président du parti centrafricain MESAN, Jean Baptiste Koba, a souligné que les accords de paix de Libreville, signés entre la rébellion Séléka et le gouvernement centrafricain sont fragiles. "Les accords sont fragiles dans un pays aussi fragile comme le nôtre (...) nous souhaitons quand même la réussite de ces accords (...) il faut absolument croire que ces accords réussissent et nous appelons les pays médiateurs à nous aider", a souligné Jean Baptiste Koba. Le président de MESAN reconnaît que la rébellion armée est le résultat du non respect des accords, dans le passé. Selon lui, la DDR n'a pas fait son travail. Concernant l'engagement du président François Bozizé à ne pas modifier la Constitution pour se représenter, Jean Baptiste Koba a dit qu'il se réjouit de cette décision sage. Pour lui, le pays est riche mais ses richesses n'ont pas été exploitées. "Tous les problèmes que nous avons aujourd'hui en Centrafrique sont liés à l'absence d’une politique développement, a confié à la presse Jean Baptiste Koba, et d'ajouter que « de 1966 à 1972, il n y a pas eu de plan économique. 
Alwihda



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)