La disposition en question qui a attiré l'attention d'Ahmat Bedeï Toullomi concerne l'exigence d'être Tchadien de naissance et de ne pas avoir une autre nationalité pour être éligible à la présidence. Il a fait remarquer qu'il y a environ 5 millions de Tchadiens vivant à l'étranger, dont lui-même étant de la diaspora. Exclure un Tchadien uniquement en raison de son lieu de naissance va à l'encontre du principe d'inclusivité recherché. Il a partagé son propre exemple en mentionnant qu'il pourrait avoir un enfant né au Canada qui serait exclu de la possibilité de se présenter à la présidence au Tchad. Il a souligné que de telles dispositions ont conduit la Côte d'Ivoire à une guerre civile et ont donc besoin d'être améliorées. Il a suggéré que l'exigence soit modifiée pour être Tchadien de père et de mère.
D'autres conseillers, tels que Takilal Ndolassem, Doki Warou Mahamat et Dr. Ley Ngardigal, ont également critiqué cette disposition, la qualifiant d'apartheid constitutionnel et mettant en garde contre le risque de graves conflits.
En réponse aux critiques, Dr. Haroun Kabadi, président du CNT, s'est montré réceptif, soulignant que l'intention n'était pas d'exclure et reconnaissant que toute Constitution est perfectible.
D'autres conseillers, tels que Takilal Ndolassem, Doki Warou Mahamat et Dr. Ley Ngardigal, ont également critiqué cette disposition, la qualifiant d'apartheid constitutionnel et mettant en garde contre le risque de graves conflits.
En réponse aux critiques, Dr. Haroun Kabadi, président du CNT, s'est montré réceptif, soulignant que l'intention n'était pas d'exclure et reconnaissant que toute Constitution est perfectible.